Selon RMC, l’auteur de bandes dessinées Bastien Vivès est visé par une plainte déposée par l’association Innocence en danger pour diffusion d’images pédopornographiques. Elle dénonce trois ouvrages de Bastien Vivès : La décharge mentale, qui dépeint une famille incestueuse qui met en scène un enfant violé par son institutrice et sa prof de judo. On retrouve le même enfant dans Les melons de la colère et dans Petit Paul.
Innocence en danger cite les propos sans équivoque de Bastien Vivès dans une interview au site Madmoizelle en 2017 : « Moi, l’inceste, ça m’excite à mort […] vu que je peux pas faire d’inceste dans la vraie vie et que je n’ai pas de grande sœur pour pouvoir faire ça, je fais ça dans mes livres. »
Ces représentations pédopornographiques tombent sous le coup de la loi et sont passibles de cinq ans de prison et 75 000 € d’amende. L’association dénonce la banalisation des abus sexuels sur mineurs, la généralisation de la banalisation de l’inceste. La plainte vise également deux éditeurs, Les Requins Marteaux et Glénat.
L’association soulève deux autres délits : l’incitation à la commission d’agressions sexuelles sur mineurs et la diffusion à un mineur de messages violents.
De son côté, Bastien Vivès a prudemment assuré, sur Instagram, condamner la pédocriminalité, ainsi que son apologie et sa banalisation.
Le Média en 4-4-2.