Le 26 juin a eu lieu la Gay Pride. Combien étaient-ils à manifester à Paris ? Deux à trois mille personnes selon Ouest France, trente mille selon LCI. Amusant, cela évoque l’habituel comptage des syndicats d’un côté, de la police de l’autre. Un stagiaire a dû se tromper d’un zéro. Peu importe, c’est le seul point commun avec une vraie manifestation.
David Hardit, producteur de spectacle, fait remarquer que d’un côté la Gay Pride s’est déroulée sans masque ni Pass sanitaire, de l’autre toutes les mesures dites sanitaires sont exigées pour les spectacles.
?? Ca fonctionne bien dit donc leur #PassSanitaire ?
— Tata Suzanne (@TataSuzanne0) July 2, 2021
?David Hardit, producteur de spectacles : « Les gens ne réservent PAS leurs places car ils ne veulent PAS du #PassSanitaire » ? #DictatureSanitaire #HDPros #Macron #NonALaVaccinationObligatoire #Manif #soignants #lheuredespro pic.twitter.com/Y1eo1IZVKQ
Ecouter Beethoven ? OK, mais… avec le Pass sanitaire
Un décret exige le pass sanitaire pour les événements extérieurs et intérieurs regroupant mille personnes et plus. Mesures barrières et de distanciation continuent à être exigées à partir du 30 juin. Si vous voulez assister aux Chorégies d’Orange en plein air, sur les gradins du théâtre romain, vous devrez avoir le Pass sanitaire. Si vous voulez assister aux spectacles au Palais des Papes à Avignon, c’est pareil. Francofolies et Vieilles Charrues n’ont pas encore fait le plein pour la même raison. En effet, les réservations se font plus rares : quand on veut se délasser, se cultiver, on n’a pas envie de se sentir en laisse sous un prétexe qui ne tient pas la route (il suffit de s’informer, c’est-à-dire d’arrêter de regarder télé-Pravda).
Deux poids deux mesures
Pourquoi les mesures qui pèsent si lourd sur le secteur du spectacle n’ont-elles pas été appliquées à la Gay Pride ? Pourquoi tant de mansuétude au pays qui crève les yeux et arrache les mains quand il le faut ?
Cette année ni chars ni grosses sonos à la Gay Pride. Ce serait à cause du virus. On ne voit pas pourquoi, mais c’est comme ça. « On veut vraiment se recentrer sur un défilé qui fasse passer un message politique », expliqué le porte-parole de l‘Inter-LGBT. Le message « politique » est la PMA (Procréation médicalement assistée). Il faut croire que cela ne gêne guère le gouvernement. Au contraire : pendant que cela détourne l’attention, JP Morgan, BlacRock et cie peuvent tranquillement et méthodiquement détruire l’économie et la culture. On a fait un florilège de leurs manipulations. A lire là. La Gay Pride a parfaitement sa place dans une stratégie de diversion. Quant aux mesures sanitaires, elles font partie d’une stratégie globale de destruction — en premier lieu de l’économie, de la santé physique et mentale et cela va jusqu’à la culture.
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.