Olivier Véran annonce la dictature vaccinale même en étant infecté

mise à jour le 04/02/22

« Je ne crois pas à la vaccination obligatoire pour ce vaccin. Je crois beaucoup plus au travail de conviction par la transparence qu’à l’obligation. » Voilà ce qu’affirmait Emmanuel Macron le 4 décembre 2020 lors de son interview chez Brut. Tout en faisant peur avec le virus, le commercial Macron présentait la solution : la vaccination.


Le marketing s’adresse à des clients libres d’accepter ou de refuser le produit si la vente est bien ou mal menée. De cet apparent respect du client, euh… du citoyen, Emmanuel Macron est passé à tout autre chose lors de son discours du 12 juillet 2021 : « La vaccination sera ainsi rendue obligatoire pour les personnels soignants et non-soignants des hôpitaux […]. À partir du 15 septembre, des contrôles seront opérés, et des sanctions seront prises. »

Trois infections ne valent pas un pass vaccinal, seul le vaccin compte.

Des stocks de vaccins à écouler

On saute au 2 février 2022, à l’annonce par le ministre de la Santé, Olivier Véran sur BFMTV qu’une infection équivaudra désormais à une injection pour obtenir le pass vaccinal, à condition d’avoir reçu au moins une dose de vaccin. Par exemple, j’ai eu deux doses puis une infection, cette dernière vaut pour une troisième dose. Donc les deux premières injections n’ont servi à rien, puisque j’ai été contaminé, mais la contamination, ça compte pour une dose. Si trois doses aboutissent à une infection,  le pass est toujours valable, mais si trois infections n’aboutissent pas à une nouvelle infection, en revanche, ça ne compte pas. Il faut repasser à la case injection (il y a des stocks à écouler).

L’argument massue : vaccinez-vous même si cela ne sert à rien

Alors, les doses ne servent à rien et la contamination non plus ? Piétiner toute logique, se moquer de toute preuve scientifique : devant quelle sorte de discours sommes-nous ? Certes, nous sommes encore en présence d’une technique marketing très courante : le commercial propose une offre gratuite pour que vous vous abonniez à sa chaîne, et par la suite rentabilise avec des annonceurs. On remplace chaîne par vaccin et vous voilà abonné à la vaccination à vie, même si, promis juré, il n’y aura que trois injections maximum. Sans parler d’argumentation logique, même les techniques traditionnelles de marketing  — empathie, captage de l’attention, simplicité du message — sont bafouées.

N’essayez pas de comprendre, obéissez !

Si le 12 juillet Macron avait respecté la deuxième technique marketing (la simplicité du message), Olivier Véran, lui, n’a pas essayé de capter l’attention, mais, au contraire, à la fatiguer, à force de contradictions. Ne parlons pas d’empathie et de clarté. Nous ne sommes pas face à un discours marketing, mais à une injonction totalitaire. C’est un discours de domination. Il élimine tout dialogue, exclut toute idée différente. La différence par rapport à la doxa est en conséquence censurée et qualifiée de haineuse, quand ce n’est pas de complotiste ou d’antisémite.

Quelle résistance opposer au langage totalitaire ?

Victor Klemperer a publié en 1947 La langue du III Reich. Carnets d’un philologue.

Les modes de résistance qu’il a utilisés pour survivre au nazisme passent par…

– l’analyse du langage totalitaire. Les nazis créent de l’illusion et du mensonge en abusant du pouvoir magique de la langue.
– La recherche d’un parler vrai, juste et précis,
– l’écriture opère un renversement par rapport à l’hystérie de la langue nazie, orale et théâtrale,
– l’humour, la distance critique, les plaisanteries, les jeux de mots que les Juifs se racontent entre eux, faisant écho en cela aux plaisanteries cyniques et cruelles que les nazis répandent sur eux à tout propos,
– le maintien de l’esprit et du savoir, alors qu’un régime totalitaire met au même moment tout en œuvre pour parvenir à leur anesthésie et leur lent anéantissement,
– l’espoir (la lutte contre le fatalisme),
– l’esprit critique dans la réflexion sur les savoirs et l’enseignement,
– un déni quasi schizophrénique de la réalité politique et l’évitement de l’idée de mort. Chacun sait qu’il va mourir, mais personne n’ose vraiment y croire et continue d’espérer en son immortalité. La croyance en une autre Allemagne, en une vie meilleure, survit au démenti cruel de l’expérience quotidienne.

Toute coïncidence ou ressemblance avec des faits et des personnages réels de l’actualité n’est ni fortuite ni involontaire.

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2

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