Obligation illégale du protocole dit « sanitaire » : les « Parents En Colère » interpellent la justice

mise à jour le 26/08/23

Les écoliers seront-ils de nouveau masqués 7 à 10 heures par jour ? Récemment des chefs d’établissement scolaire ont décidé de rendre encore obligatoire le port du masque pour leurs élèves, avant de vite se raviser sous la pression citoyenne. Face à ce constat préoccupant, les collectifs Parents En Colère (PEC) unissent aujourd’hui leurs forces et passent à l’action. Le Média en 4-4-2 leur laisse la parole.


Les Parents en Colère avaient prévenu ! L’action Nationale 2022 rejointe par plus de 30 associations et collectifs, lancée le 8 novembre a débuté avec l’envoi d’un courriel à tous les directeurs d’établissement scolaire : de maternelle, primaire et secondaire, privé comme public, rappelant que la loi n°2022-1089 a mis fin aux régimes d’exception depuis le 30 juillet 2022.

Depuis le 30 juillet 2022, la loi n°2022-1089 a mis fin aux régimes d’exception, plus aucun texte ne permet d’imposer le port du masque ni aux élèves ni au personnel éducatif, pas plus que des tests de dépistage ou des mesures d’isolement ou même l’usage de gel hydroalcoolique. Plusieurs chefs d’établissement, prétextant des « cas positifs », ont cependant tenté de réimposer certaines de ces mesures. Ce « protocole » dit sanitaire, il faut insister sur ce fait, n’est qu’un ensemble de recommandations. Ce courriel mentionne le courrier de BonSens à Covars ainsi que la compilation de centaines d’études démontrant l’inefficacité et les effets délétères du masque. Enfin, nous les avons informés que toute demande de mesures faites sans mentionner le caractère non obligatoire serait dès lors signalée au procureur !

Depuis le lancement de l’action, ce ne sont pas moins d’une trentaine de situations d’application illégale du prétendu « protocole » qui ont été signalées aux collectifs Parents En Colère par des parents parfois un peu désemparés face aux dérives autoritaires ou à la sourde oreille de certains chefs d’établissement.

Voici quelques exemples bien réels :
* Un jeune de 15 ans fuit son internat pour ne pas être testé par l’infirmière sans le consentement des parents.
* Une crèche à Toulouse exige un test PCR pour accueillir un enfant en bas âge.
* L’application de gel hydroalcoolique obligatoire entre chaque cours au collège.
* Retour aux cours conditionné au résultat de tests à Carrières-sur-Seine.
* Un jeune en institut médicoéducatif placé en isolement pendant 7 puis 10, puis 12 jours.
* Discours culpabilisant dans une école (86) :  » Si vous ne mettez pas les masques dans le bus scolaire, vous serez responsables de la prochaine vague épidémique / ceux qui ne se laveront pas les mains seront punis de récré « .
* École maternelle élémentaire de Marange-Silvange (57) : test + isolement + conseil du masque pour marché de noël.
* École primaire de Saint-Lothain (39) : obligation de test.
* Groupe scolaire à Lyon (69) : masques obligatoires pour les élèves de deux enseignants-directeurs.
* Lycée au Mayet-de-Montagne : masques imposés.
* Une fillette de 11 ans harcelée par une enseignante, suite à un mot de la maman dans le carnet au sujet du masque (intimidation, accusation à tort, extorsion d’aveux…).

Certains établissements ont su se remettre en question, s’excuser auprès des parents pour la « mauvaise formulation » et ont donc confirmé qu’il ne s’agissait que de recommandations.
Cela a valu notamment un article dans Sud Ouest. Cependant d’autres établissements ne daignent même pas répondre ni aux parents ni à notre courriel. Nous ne doutons pas que les inspecteurs académiques et procureurs, mis en copie, sauront rappeler à ces chefs d’établissement que le protocole n’est qu’un ensemble de recommandations et ne peut-être imposé ni aux élèves ni au personnel, comme cela a été le cas dans le Puy-de-Dôme.

Heureusement nous avons le soutien de quelques directeurs d’établissement scolaire et d’enseignants, notamment parmi nos collectifs !

L’Action Nationale 2022, c’est aussi se préoccuper des conditions de travail de nos enfants dans le froid ou à distance, comme prévoient déjà certains établissements, afin de faire face aux factures électricité ! C’est inacceptable lorsque l’on connaît, par exemple, les budgets alloués pour des programmes tels que Cabaret Baby Party à Bordeaux pour la Drag Culture !

Indépendamment de l’opinion de chacun sur le protocole sanitaire, ce qui est mis en avant à travers cette action est le non-respect de la loi par les fonctionnaires. En effet, nous, Parents en Colère, nous nous demandons quel exemple ces fonctionnaires de l’État donnent à nos enfants quand ils bafouent la loi soit par méconnaissance soit par excès de zèle.

Face à un tel non-sens préjudiciable, non seulement pour nos enfants mais pour nous tous, l’Action Nationale 2022 avisera chacun de ces abus !

Parents, jeunes, personnels d’établissements, signalez-nous tout abus ! »

Le collectif « Parents En Colère » pour Le Média en 4-4-2

Participez à cette action nationale sur le site de Parents En Colère.

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