En mai dernier, Nicolas Sarkozy plaidait à la barre du procès Bygmalion « Je suis responsable politiquement, administrativement, mais pas pénalement. » La présidente du tribunal correctionnel : « Nicolas Sarkozy connaissait le montant du plafond, il savait que l’enjeu était d’éviter un dépassement » et pourtant « Il a poursuivi la réalisation des meetings, permis des prestations nouvelles, engagé des dépenses et volontairement omis, en qualité de candidat, d’exercer un contrôle sur les dépenses. »
Le financement illégal de sa campagne en 2012, les 20 millions d’euros de dépassement, sont deux fois supérieurs au maximum autorisé. La juge considère que Nicolas Sarkozy ne pouvait pas ne pas savoir.
?? Affaire #Bygmalion – Nicolas Sarkozy a été condamné à un an de prison ferme pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Les précisions de notre envoyé spécial au Tribunal correctionnel de Paris, Guillaume Villadier. pic.twitter.com/wwiqK6Ima4
— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) September 30, 2021
Sa peine, un an dont six mois ferme, mais elle « sera aménagée sous le régime de la surveillance électronique à domicile »
La peine de Sarkozy (1 an ferme) pour financement illégal de sa campagne, est aménageable sous bracelet électronique. Cruelle ironie pour l’ex-président qui souhaitait « qu’il n’y ait pas de mesures d’aménagement de peine pour les peines supérieures à 6 mois » en 2015. #Bygmalion
— Nils Wilcke (@paul_denton) September 30, 2021
Le Média en 4-4-2