Madagascar – Houcine Arfa, chef de la sécurité présidentielle, révèle un scandale d’État : corruption, assassinats, évasion…

Un homme traqué, une justice muette…  C’est l’incroyable récit de Houcine Arfa, recruté en 2015 comme chef de la sécurité présidentielle par le président malgache de l’époque, Hery Rajaonarimampianina. Ce français d’origine algérienne s’est retrouvé pris au piège d’un jeu politique mortel, où les trahisons ont scellé son destin.

Alors que le président malgache lui confie une mission des plus sensibles – enquêter sur de mystérieux enlèvements orchestrés contre des rançons de plusieurs millions d’euros – Houcine Arfa plonge au cœur d’un labyrinthe d’ombres et de secrets. Ses recherches le mènent à un nom. Un nom interdit. Un nom qui va bouleverser sa vie à jamais…

Le 20 juin 2017, l’ancien boxeur de haut niveau, Houcine Arfa, est placé en garde à vue, accusé d’extorsion de fonds, de tentative de kidnapping, de détention illégale d’armes à feu et de menaces de mort.

« C’est un dossier monté de toutes pièces contre moi ! J’étais chargé de nettoyer l’entourage du président. Je devenais gênant pour certains conseillers. »

Piégé par des accusations fabriquées et enfermé sur des bases arbitraires dans l’une des trois prisons les plus redoutables au monde, il est condamné à trois ans de détention. Il se retrouve dans un lieu où l’eau et l’électricité sont absentes, où le manioc constitue l’unique nourriture, et où les rats, véritable fléau, sont légion. Houcine Arfa est plongé en enfer sur terre, un cauchemar dont il ressortira marqué à jamais, ayant perdu 20 kg au cours de cette épreuve inhumaine.

« Et si je devais regarder l’objectif de la caméra pour m’adresser à Emmanuel Macron, je dirais au Président que son comportement est celui d’un criminel. Il est un criminel, car il était au courant », nous dira Houcine Arfa.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là… Le 28 décembre 2017, il s’évade de façon spectaculaire, embarquant à bord d’un kwassa en direction de Mayotte. Il n’y reste que quelques heures avant de prendre un avion pour La Réunion, puis Paris.

Devant notre caméra, Houcine Arfa brise enfin le silence et lance des accusations accablantes contre plusieurs hauts responsables malgaches, les impliquant dans des actes de corruption et dans les tortures qu’il a subies durant sa détention, soulignant le silence coupable des autorités françaises face à ces violations :

• 70 000 euros versés à une ministre de la Justice pour acheter son évasion.
• 30 000 euros donnés à une procureure pour « faciliter » les choses.
• Un ordre d’assassinat directement donné par un président en fonction.

Une interview à ne pas manquer. Rendez-vous ce vendredi 21 février à 18 heures sur notre chaîne YouTube pour entendre Houcine Arfa comme vous ne l’avez jamais entendu. Des confessions fracassantes, une vérité interdite… Le Média en 4-4-2 frappe fort et livre une enquête qui pourrait bien ébranler l’État.