Faut-il vacciner contre une maladie qui n’a causé que 394 décès sur 27 millions d’habitants, soit une mortalité de 0,0015 % ? Disproportionné, non ? Eh bien, c’est ce qu’ont pourtant décidé les laboratoires et leurs hommes de paille.
Le gouvernement s’oppose à la vaccination
Le président de Madagascar, Andry Rajoelina, ne semble pas convaincu : « Personnellement je ne suis pas encore vacciné et je n’ai pas l’intention de me vacciner. » Il assure ne pas être en principe opposé à la vaccination : « Moi et l’Etat malgache ne sommes pas contre le vaccin ». Madagascar se trouve dans « une phase d’observation du vaccin, mais il y a trop d’effets secondaires » pour l’instant, a-t-il estimé.
Feu vert à contre-cœur
Des pressions ont été exercées, si l’on en croit l’ironique déclaration à l’AFP du président Andry Rajoelina : « Si on commande un vaccin, on va d’abord le tester sur l’opposition ». La vaccination sera facultative : « Il a été décidé que prendre le vaccin est un choix et ne devrait pas être obligatoire. »
Le remède local a d’excellents résultats
Le remède anti-Covid local, le Covid Organics (CVO), fabriqué par Giblain avec sa société Bionexx, et Novartis avec son générique Coartem à base d’artémisia annua, continuera d’être utilisé. C’est grâce au Covid Organics qu’il y a très peu de morts à Madagascar.
Ça ne pouvait pas durer !
L’Académie de médecine de Madagascar (l’ANAMEM) s’est insurgée : « il s’agit d’un médicament dont les preuves scientifiques n’ont pas encore été établies, et qui risque d’endommager la santé de la population, en particulier celle des enfants ». L’OMS avait pourtant donc mis le Coartem sur la liste des « médicaments essentiels » et incité les gouvernements à l’adopter contre le paludisme. Il ne faisait alors pas de mal, mais contre le Covid, il devient carrément dangereux. Un remake de l’interdiction de l’hydroxychloroquine devenue vénéneuse au bout d’un demi-siècle d’utilisation contre le paludisme sur des milliards de personnes.
Novartis obéit à Bill Gates
Novartis, qui produit le Coartem, change son fusil d’épaule et participe à l’« accélérateur thérapeutique contre le Covid-19 » (un lobby patronné par la Fondation Bill & Melinda Gates, Wellcome et Mastercard — tous des philanthropes ). Il participe aussi à l’IMI (Initiative en matière de médicaments innovants, un lobby des laboratoires pharmaceutiques auprès de l’Union européenne). Emer Cooke qui est à la tête de l’Agence européenne des médicaments en faisait partie. C’est elle qui a trouvé le vaccin AstraZeneca sûr et efficace, quoique… Entré dans la ronde de la spéculation vaccinale, Novartis a signé un accord avec Pfizer-BioNTech et un autre avec CureVac pour produire des vaccins à ARNm.
Marketing médiatique
Le 14 juillet 2020, selon Le Monde, qui fait ce que lui demande Bill Gates, « En un mois, les chiffres de contamination au nouveau coronavirus et de décès [à Madagascar ] ont quasiment été multipliés par quatre. » Dans le monde réel, en un mois, du 14 juin au 14 juillet 2020, il y a eu 28 décès sur 27 millions d’habitants. Mais 400 %, c’est plus vendeur.
France24, le 22 juillet 2020 : « Face à la hausse spectaculaire du nombre de cas de Covid-19, les hôpitaux de la capitale malgache sont au bord de la saturation. Sourd aux signaux d’alerte, le président Andry Rajoelina continue de prôner l’efficacité d’une tisane, dont il assure qu’elle soigne le coronavirus, sans aucune validation scientifique. » Curieux comme les médias français ressemblent aux malgaches et comme eux tournent leur hargne contre l’hydroxychloroquine qu’ils prétendent remède « miracle » et contre le « controversé » Pr Raoult qui a eu nettement moins de décès dans ses services. Impardonnable aux yeux de Bill, non ?
L’OMS, le 20 juillet, par la voix de Michael Ryan*, déplore 7 548 cas et 50 % d’augmentation de malades au cours de la dernière semaine. Rappelons cette semaine-là ne compte que de 4 décès. Mais additionner les malades qui ne le savent même pas, les malheureux ! est quand même plus impressionnant.
* Michael Ryan a travaillé pour la Fondation Bill et Melinda Gates. Un détail très certainement complotiste.
Marketing philanthropique
Amnesty International dénonce une atteinte aux droits des Malgaches de bénéficier des meilleurs soins possibles. L’ONG affirme que l’absence de vaccins plonge de nombreux Malgaches « dans le désespoir », même si peu l’expriment « en raison du climat de peur instillé depuis un an, marqué par un durcissement de la répression des voix critiques ». S’ils ne se plaignent pas, c’est qu’on les en empêche. Forcément. Amnesty International Charity Limited est une blanchisseuse d’argent sale. L’un de ses plus gros donateurs (plus de 100 millions de dollars) est la fondation Open Society Institute de Georges Soros, milliardaire accusé de délit d’initiés en France par la Société Générale.
Réseau mondial de distribution : Covax, Gavi, Cepi, OMS
Covax a été créé en septembre 2020 pour diffuser mondialement les vaccins. Il est codirigé par l’OMS, l’Alliance Gavi (Alliance du vaccin) et la CEPI (Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies). Parmi les donateurs privés : la Fondation Bill & Melinda Gates. Je sais, on se répète, on se répète…
Une pandémie organisée ?
L’Organisation mondiale de la santé juge irréaliste de penser vaincre la pandémie de Covid-19 en 2021… sans dire pourquoi. Une explication (forcément complotiste) : les variants seraient renforcés par les vaccins, ce qui pourrait faire durer la pandémie. D’où l’intérêt pour les laboratoires de lutter contre les traitements qui ne renforceraient pas les virus. Dans le rapport entre les très grands bénéfices des laboratoires et les petits risques de la population vaccinée — risques parfois mortels, mais soyons beaux joueurs ! — les firmes pharmaceutiques, leurs médias, leurs organisations internationales et leurs gouvernements ont fait leur choix. Qui pourrait penser que la politique sanitaire n’est pas mise en place pour notre bien, mais pour la prospérité de quelques milliardaires ? Peut-être Klaus Schwab, celui qui dit tout haut ce qui ne devrait que se murmurer dans les clubs Bilderberg, Le Siècle ou Davos.
La pandémie représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde afin de créer un avenir plus sain, plus équitable et plus prospère.
Klaus Schwab
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.