Agriculture

Macron dit aux agriculteurs qu’Il y a des gagnants et des perdants : « Les paysans avec 0 euro, l’Ukraine avec 3 milliards d’euros en plus »

À l'approche du Salon de l'Agriculture, les agriculteurs relancent leur mobilisation pour attirer l'attention du gouvernement sur leurs difficultés croissantes. Face à des conditions financières de plus en plus précaires et un manque de soutien apparent, ils expriment leur détresse et leur désir d'une action concrète. Dans cette atmosphère de tension, la rencontre entre Thomas Gibert, secrétaire général de la Confédération paysanne, et le président Macron révèle un profond mépris gouvernemental, renforçant ainsi le sentiment d'abandon au sein de la communauté agricole.

mise à jour le 17/02/24

La réponse de Macron à Thomas Gibert, réduisant les agriculteurs à des gagnants ou des perdants, témoigne de son mépris total envers leur réalité.

Pression sur le gouvernement
Les agriculteurs ont décidé de remettre la pression sur le gouvernement en organisant de nouvelles actions, symbolisées par un rassemblement devant le château de Chambord. C’est dans ce contexte tendu que Gabriel Attal a tenté d’apporter soutien et compréhension aux agriculteurs, notamment à travers une rencontre avec une agricultrice au bord des larmes. Celle-ci, exprimant sa détresse financière et son désarroi face à l’absence de solutions, lance un appel poignant à l’aide. Les petites exploitations, fragilisées par les aléas du marché et les pressions économiques, se retrouvent dans une situation critique, nécessitant un soutien urgent des autorités.

Cynisme gouvernemental
Les espoirs des agriculteurs quant à une écoute bienveillante de leurs préoccupations se sont heurtés au cynisme gouvernemental, selon Thomas Gibert de la Confédération paysanne. La réponse de Macron, réduisant les agriculteurs à des « gagnants » ou des « perdants », témoigne d’un mépris total envers leur réalité quotidienne.

« Ce qu’on retient de ce rendez-vous avec Emmanuel Macron, c’est un mépris du président. Quand on lui parle du dogme du libre-échange qui nous étrangle, de par la concurrence sur le marché international, il nous a tout simplement répondu qu’il y avait des gagnants et des perdants. »

Le perdant sera incontestablement nos agriculteurs, tandis que le grand gagnant, nous le connaissons tous : c’est Zelensky, puisque la France a miraculeusement trouvé « 3 milliards d’euros » d’aide militaire supplémentaire pour l’Ukraine.

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