En salle depuis le 15 mai 2024, le film « Les survivantes » est produit et réalisé par Pierre Barnérias, journaliste et réalisateur, notamment de Hold up mais aussi fondateur de T-Prod et du média Citizen Light. Augustin de Rougé l’accompagne en tant que directeur de production.
Vous y découvrirez des femmes valeureuses qui ont eu la volonté de briser l’omerta en parlant à visage découvert. Elles souhaitent par ce choix faire connaitre ces réseaux au plus grand nombre et ainsi provoquer un ras de marrée de prise de conscience. Il est plus que temps de révéler l’ampleur de ce réseau qui contrôle les lieux de pouvoirs. Ce documentaire ne contient pas d’images pouvant heurter votre sensibilité.
Il est projeté dans 24 salles de cinéma à travers la France.
Ce film donne la parole à 8 femmes qui ont été abusées dans un réseau pédocriminel satanique. Elles y ont vécu la forme la plus abjecte des violences faites aux enfants. Les abus rituels, étant le trafic le plus lucratif, c’est le sujet le plus censuré car ces cercles qui agissent en secret, bénéficient d’une protection institutionnelle, servent de kompromat.
Pour l’illustrer, je cite une des femmes du film, Anneke Lucas :
« À l’âge de 5 ans, j’ai été envoyée aux États-Unis depuis la Suisse, à bord d’un jet privé pour l’aéroport de JFK, sans passer par la douane. Et cela s’est passé de cette façon pour plusieurs destinations. »
En plus des viols, les victimes sont soumises à une programmation mentale qui les dissocie en multiples personnalités et les enferme dans ce qu’on appelle une amnésie traumatique. C’est par ce biais là que les bourreaux s’assurent de leur silence. Mais après des années d’amnésie, les souvenirs peuvent surgir soudainement avec toutes les sensations liées aux abus et de façon non chronologique. Arrive alors le long, éprouvant et laborieux processus de récupération des souvenirs traumatiques, avec l’aide d’un thérapeute spécialisé. Seulement voilà ! En France il n’y en a pas. Les survivants sont obligés d’aller en Belgique, en Suisse ou aux USA pour suivre ces thérapies.
La réaction du public :
Anneke, Chantal, Hélène, Stacy et sa maman Sylvie, Sophie, Dalila et Maria souhaitent également porter un message d’espoir pour celles et ceux qui sont encore dans la souffrance.
Le film documentaire « les survivantes » est une possibilité pour vous qui avez compris l’enjeu, de relayer ce sujet autour de vous.
Intervention de Dalila Sadok, une « survivante » :
#Pédocriminalité : hier, jour de la sortie « Les survivantes », nous sommes allées avec Dalila Sadok @Pimpomme1, Maria Albertina Machado @albertina081975, Jacky Cassou @jackycassou et d’autres personnes, voir directement le film en salle. Ce qui s’est passé ensuite est assez énorme… pic.twitter.com/TqCWsmBF6V
— Claire Gabriel (@Claire_Gabriel_) May 16, 2024
Pour en savoir plus sur le sujet :
- Le collectif de survivants 50 Voices ou vous retrouvez Chantal et Anneke.
- Le blog Dondé Vamos.
- Et l’interview d’Alexandre Lebreton publié sur notre site.
Vous êtes le vecteur de la vérité !
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