Alors que le chef de cabinet du président de l’Ukraine, Andrii Yermak, assurait sur telegram « Le travail sur l’obtention de chasseurs F-16 se poursuit. Nous avons des signaux positifs de la Pologne, qui est prête à nous les transmettre en coordination avec l’OTAN. » C’est un autre son de cloche lorsqu’un journaliste a interrogé Joe Biden à la Maison Blanche concernant l’envoi d’avions F-16 à l’Ukraine, le président américain a formellement rejeté l’idée par un « Non ! »
⚡️Les États-Unis ne fourniront pas d'avions militaires à Kiev, a déclaré #Biden. C'est ainsi que le président américain a réagi à la question de la fourniture de chasseurs F-16 américains à Kyiv lors d'un briefing à la Maison Blanche. pic.twitter.com/yBy3XTvIUs
— Céline d’Arc (@pam33771) January 31, 2023
Alors que l’Allemagne et les Etats-Unis ont annoncé l’envoi de chars à l’Ukraine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky réclamait une assistance supplémentaire, incluant la livraison de missiles à longue portée et d’avions de combat. Cependant, Berlin a déjà rejeté cette idée, tandis que le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il examinerait chaque cas individuellement, sans exclure la possibilité de livraisons, mais en veillant à ce que cela ne soit pas « escalatoire » et n’affaiblisse pas l’armée française.
Le 24 février marque un an depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et bien que Joe Biden n’ait pas confirmé s’il se rendrait en Europe à cette occasion, il a assuré qu’il se rendrait en Pologne, un pays clé dans la réponse à cette guerre. Il a déclaré qu’il irait en Pologne sans préciser de date.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a réagit : « Pour rappel, toutes les armes occidentales qui se retrouvent en Ukraine deviendront une cible légitime pour les forces armées. Les chars n’inverseront pas la situation en faveur de Kiev, mais amèneront les pays occidentaux à un nouveau niveau de confrontation avec la Russie.«
En conclusion, la position de Biden sur la livraison d’avions de combat à l’Ukraine reste ferme, alors que Macron, toujours dans l’ambiguïté, laisse la porte ouverte à une évaluation attentive de chaque cas.
Le Média en 4-4-2.