Nous avons publié, il y a peu, une vidéo du chanteur et poète Léo Ferré qui disait : « La gauche c’est une salle d’attente pour le fascisme ! » Quarante militants fascistes de gauche n’ont semble-t-il pas apprécié l’arrivée des 89 députés du Rassemblement national à l’Assemblée. C’est dans ces conditions que les antifas bordelais ont littéralement tabassé les quelques adhérents du RN qui sirotaient un verre en terrasse.
Le frère de Pierre Le Camus — responsable des jeunes avec Marine — s’en est sorti avec dix jours d’ITT, une fracture du nez, un traumatisme crânien, une déchirure osseuse à la main droite et le visage tuméfié.
À l’affiche au théâtre de Bordeaux : les antifas et la police
À Bordeaux, des antifas avaient déjà à deux reprises roué de coups un militant de Génération Z. L’un des agresseurs, placé en garde à vue, avait été confronté à la victime, le 18 mars 2022, avant d’être déféré devant le parquet. En attendant les suites de l’enquête et surtout la fin de la campagne présidentielle, les policiers avaient recommandé à la victime de ne plus sortir en ville le soir, ni seul en journée.
On suppose que l’agresseur était de sortie la nuit du vendredi 8 juillet 2022 et que la police a une fois de plus fait son devoir en incitant les dernières victimes en date à ne pas sortir de chez elles. Boire un verre en terrasse, comme n’importe quel bon citoyen, quand on est du Rassemblement national, ça relève du jeu de piste ! On notera le courage de l’antifa à se cacher derrière une cagoule et à trouver sa vaillance à 40 contre 1.
La solidarité, oui, mais pas pour tout le monde
Le Rassemblement national et Reconquête ! le parti d’Eric Zemmour, ont fait part de leur soutien aux victimes. Les autres partis politiques ont gardé le silence, indifférents ou secrètement satisfaits de voir la démocratie aussi vigoureusement défendue.
Les politiques savent quand il faut réagir : au moment où la nation est attaquée. Ainsi avaient-ils montré une belle unanimité en réponse aux violences qui avaient touché la représentation nationale. Une couverture, un résidu de pneumatique et une torche artisanale imbibée de carburant avaient été retrouvés en cendre sur le paillasson à l’extérieur du domicile de Richard Ferrand. On avait frôlé l’incendie. On ne touche pas aux biens des représentants de la nation, d’autant qu’il s’agissait du président de l’Assemblée, donc d’un honnête homme. On ne résiste pas à vous montrer la beauté de cette manifestation de solidarité :
Le Média en 4-4-2.