Politique

L’antinucléaire Dominique Voynet nommée au Haut comité pour la transparence nucléaire : Une nomination qui défie la logique

La nomination de Dominique Voynet au sein du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire a provoqué une vague de stupéfaction. Nommée par la présidente de l’Assemblée nationale, cette décision a laissé plus d’un observateur perplexe. Beaucoup ont cru à une mauvaise blague, vérifiant à plusieurs reprises l’information avant de se rendre à l’évidence : non, ce n’était pas une farce.

mise à jour le 21/03/25

La nomination de Dominique Voynet ressemble davantage à une récompense qu’à une décision réfléchie.

Un profil antinucléaire en contradiction avec la mission

Ce qui interpelle, c’est le profil ouvertement antinucléaire de Dominique Voynet. Alors que le « bloc central » – anciennement majorité présidentielle – a opéré un revirement sur la question du nucléaire, soulignant son importance pour la souveraineté énergétique et économique, la nomination de Voynet semble en totale contradiction avec cette orientation. Sa compétence dans le domaine est d’ailleurs vivement contestée, y compris au sein de ce même bloc central.


Des compétences techniques plus que douteuses

Les critiques ne se limitent pas à son opposition idéologique. Son manque de connaissances techniques a été pointé du doigt. Lors d’une audition parlementaire, elle a évoqué le « Nobrium », un métal rare soi-disant indispensable au fonctionnement des réacteurs nucléaires. Problème : le Nobrium est en réalité un anxiolytique, et non un composant nucléaire. Cette méconnaissance flagrante a renforcé les doutes sur sa capacité à assumer un rôle aussi sensible.


Une méthode qui fait polémique

Au-delà de ses lacunes techniques, c’est sa méthode qui suscite l’indignation. Une vidéo montre Dominique Voynet avouant avoir menti à son Premier ministre, Lionel Jospin, pour faire avancer son agenda antinucléaire. Elle y explique avoir orchestré une manipulation avec son homologue britannique pour convaincre leurs gouvernements respectifs de renoncer au nucléaire. Une stratégie qu’elle revendique sans complexe, mais qui questionne sérieusement son éthique et sa crédibilité.


Une instance indépendante… vraiment ?

Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire est censé être une instance indépendante, chargée de promouvoir la transparence sur les risques nucléaires. Mais comment croire en cette indépendance lorsque l’une de ses membres a fait de l’obstruction au nucléaire son cheval de bataille ? Quelle légitimité peut-elle avoir pour informer sur une technologie qu’elle a toujours combattue ?

Une nomination qui interroge sur l’utilité du comité

Face à la polémique, certains tentent de rassurer en soulignant que ce comité n’a qu’un rôle consultatif, sans réel pouvoir d’action. Mais cela pose une autre question : à quoi sert-il alors ? Les budgets alloués à cette instance sont certes modestes, mais cela justifie-t-il de la transformer en un vivier de nominations politiques contestables ?

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