JPMorgan Chase & Co a remporté l’appel d’offres pour acquérir la First Republic Bank lors d’une intervention d’urgence orchestrée par le gouvernement américain après que les efforts de sauvetage privés ont échoué à combler les déficits de l’établissement bancaire et que les clients ont retiré leurs dépôts.
JPMorgan prendra le contrôle des actifs de First Republic, y compris environ 173 milliards de dollars de prêts et 30 milliards de dollars de titres, ainsi que 92 milliards de dollars de dépôts.
Selon Bloomberg, les actions de First Republic ont chuté de plus de 33 % lors des échanges avant la séance de bourse, tandis que les actions de JPMorgan ont augmenté de 3,8 %. Le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, a déclaré que le gouvernement américain les avait invités à intervenir et que leur force financière leur avait permis de minimiser les coûts pour le fonds d’assurance-dépôts.
Les co-PDG de l’unité bancaire grand public et communautaire de JPMorgan, Marianne Lake et Jennifer Piepszak, vont superviser la banque :
« First Republic s’est forgé une solide réputation en servant ses clients avec intégrité et un service exceptionnel. Nous sommes impatients d’accueillir les employés. »
JPMorgan s’attend à enregistrer un gain unique de 2,6 milliards de dollars lié à la transaction, mais à encourir des coûts de restructuration liés à la transaction d’un montant de 2 milliards de dollars au cours des 18 prochains mois.
JPMorgan et la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation, est une agence indépendante du gouvernement des États-Unis pour protéger les dépôts des clients des banques en cas de faillite) ont conclu un accord de partage des pertes pour couvrir les prêts hypothécaires résidentiels et les prêts commerciaux, ainsi que 50 milliards de dollars de financement à terme à taux fixe de cinq ans. La FDIC estime que le coût pour le fonds d’assurance-dépôts sera d’environ 13 milliards de dollars.
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