Lors d’une conférence de presse, lundi 22 novembre, le cynisme de Jens Spahn, ministre allemand de la Santé, a fait bondir outre-Rhin. Alors que les cas de Covid augmentent avec des nez qui coulent ces dernières semaines en Allemagne, Jens Spahn a de nouveau appelé ses concitoyens à se faire vacciner d’une façon cynique et menaçante.
L’actuel ministre de la Santé — et escroc à ses heures perdues (on va y revenir) — s’est fendu d’une formule choc digne d’un western. Le cowboy Spahn s’est adressé à la populace : « Probablement d’ici la fin de cet hiver, à peu près tout le monde en Allemagne sera vacciné, guéri ou mort [NDLR : mort ou vif], comme on le dit parfois cyniquement. » Le petit caïd qui tente le costume d’Iceberg Slim, s’adressant comme un mac au bas peuple, se voit pousser deux coucougnettes depuis que la dictature sanitaire laisse ses suppôts user de la violence verbale ou policière. C’est l’erreur du petit caïd débutant… les collabos en 40 ne pensaient pas à l’après-guerre, au moment où il leur faudrait rendre des comptes.
Le couple d’escrocs Jens Spahn et Daniel Funke
Jens Spahn a efficacement participé en 2010 au « réarrangement » de l’équipe de hauts fonctionnaires de la direction de l’Institut pour la qualité et l’efficacité des soins. Et cela juste au moment où Peter Sawicki, directeur de l’institut, se faisait remarquer en s’opposant farouchement à l’introduction de certains médicaments sur le marché. Il fallait s’en débarrasser. Le journaliste Markus Grill dénonce alors une “Opération Hippocrate” qui visait à remplacer Sawicki par une personne plus proche et appréciée des industries pharmaceutiques. Au niveau international, la révocation de Sawicki a été accueillie avec beaucoup d’étonnement.
En mars 2021, Jens Spahn est accusé de conflit d’intérêts pour avoir fait acheter 570 000 masques sanitaires FFP2 par le ministère de la Santé via le groupe de média allemand Burda au printemps 2020. Or, Burda emploie son conjoint, Daniel Funke, comme lobbyiste et directeur de bureau du groupe à Berlin. A raison de 1,60 euro par masque, le ministère a réglé 909 000 euros à Burda.
Jacqueline et Marcel D. pour Le Média en 4-4-2