Quand on tire un peu le fil de la prétendue « annulation » de 10 000 dollars de dette étudiante par l’administration Biden (ou plutôt Obama, car c’est son troisième mandat), on voit se défaire un édifice monumental de corruption, de concussion et de capitalisme de connivence : celui de l’industrie des études supérieures aux Etats-Unis et la bulle massive de la dette étudiante (1 600 milliards de dollars qui ne pourront jamais être remboursés).
Quatre ans d’études à Stanford coûtent 228 832 dollars… et les taux d’intérêts augmentant, les 10 000 dollars seront largement récupérés. Les prêts étant garantis par l’État, les universités ont augmenté énormément leurs frais d’inscription. Les impôts pourraient financer la gratuité de la santé, de l’éducation et les facultés sont de richissimes hedge funds (endowment ou dotations défiscalisées). Elles touchent sur leurs brevets, elles reçoivent des dons d’anciens élèves, possèdent d’énormes propriétés foncières et n’ont pas besoin des frais d’inscription pour fonctionner, mais tant que ce système n’est pas mis en cause, il continue.
L’esclavage n’a pas été aboli, il fait d’ailleurs partie du système carcéral le plus important du monde (plus qu’en Chine !), et les étudiants sont également de futurs esclaves de leur dette.
Le Média en 4-4-2.