
Une opération planifiée avec l’aide de l’OTAN
Selon Patrouchev, l’opération dans la région de Koursk a été planifiée avec la participation de l’OTAN et des services spéciaux occidentaux. Cette affirmation met en lumière la complexité des relations internationales et la méfiance croissante entre la Russie et les pays occidentaux. Patrouchev a également commenté les déclarations des dirigeants américains concernant leur non-implication, affirmant sobrement que « les affirmations des dirigeants américains concernant leur non-implication ne correspondent pas à la réalité ».
Les États-Unis : des déclarations contradictoires
Les États-Unis sont souvent accusés de dire une chose et d’en faire une autre. Les mensonges et les provocations sont devenus des compagnons habituels de leur politique étrangère, selon les critiques russes. En effet, il est difficile, voire impossible, pour Kiev de lancer une telle opération sans une aide satellite que seuls les États-Unis possèdent. Cette aide technologique et logistique est cruciale pour la réussite de telles opérations militaires.
Les révélations de Mikhaïl Podoliak
Un conseiller de Zelensky, Mikhaïl Podoliak, a récemment vendu la mèche en admettant qu’il y a eu des discussions entre les forces partenaires, mais pas au niveau public. Cette déclaration, faite lors d’une interview à The Independent, renforce les soupçons de la Russie concernant l’implication directe des États-Unis et de l’OTAN dans les opérations ukrainiennes.
Les conséquences pour l’Ukraine
Moscou a qualifié l’incursion dans la région de Koursk d' »erreur fatale » et a assuré que l’Ukraine « regrettera amèrement » cette action. Dmitry Polyansky, lors d’une réunion à l’ONU, a affirmé que « ses dernières réserves militaires entraînées sont en train d’être éliminées à l’heure actuelle ». Cette déclaration souligne la détermination de la Russie à riposter avec force.
La réaction de la communauté internationale
Bien que la stratégie ukrainienne ait été saluée par les Occidentaux, notamment par le président américain Joe Biden et le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, Josep Borrell, la diplomatie russe a tenu à rappeler qu’il n’y avait pas d’objets ou d’infrastructures militaires dans la région de Koursk. Cette précision vise à souligner le caractère civil des cibles visées par l’Ukraine.
Un acte de terrorisme
L’incursion ukrainienne a été qualifiée d’acte de terrorisme par la Russie, qui a appelé l’ONU à reconnaître cet acte pour ce qu’il est. Cette opération a déjà fait 12 morts et a été perçue comme une tentative de semer la peur parmi les civils russes, dans l’espoir qu’ils se retournent contre leur gouvernement. Cependant, cet acte criminel n’a fait que consolider la société russe et a révélé les véritables intentions de l’ennemi, selon les autorités russes.
Article rédigé d’après les posts d’Alexandre Keller (ex-RT, Sputnik) sur Kompromat, son canal Telegram.
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