Nous restons donc la proie d’un système ubuesque et incontrôlable, créé pour produire de la volatilité pour des spéculateurs, alors que 90% des coûts de production de notre électricité sont stables et prévisibles. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ce n’est qu’une question de temps avant la réédition d’un nouveau désastre à 100 milliards d’euro !
Le marché actuel de l’électricité, notamment le système de l’ARENH (Accès Régulé à l’Énergie Nucléaire Historique), est critiqué pour sa volatilité et son inefficacité. Ce système permet aux fournisseurs alternatifs d’acheter de l’électricité nucléaire à un prix fixe de 42 € par MWh, mais les prix sur les marchés de gros peuvent varier considérablement, entraînant des hausses spectaculaires des factures pour les consommateurs.
Des fournisseurs alternatifs, comme Ohm Énergie, ont été sanctionnés pour des abus de ce système. Ils ont gonflé leurs portefeuilles clients pour obtenir des quotas d’électricité nucléaire à bas prix, puis ont augmenté les prix pour se débarrasser de ces clients et revendre l’électricité à des prix plus élevés sur le marché de gros. Ces pratiques ont contribué à la hausse des prix et à l’instabilité du marché.
Bruno Lemaire promet une baisse des tarifs de l’électricité en 2025, en raison de la chute des prix sur les marchés de gros. Cependant, cette baisse est conjoncturelle et ne résout pas les problèmes structurels du marché. De plus, la hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) pourrait compenser cette baisse, laissant les consommateurs avec des factures toujours élevées.
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