Éducation sexuelle à l’école : quand les défenseurs de la pédophilie s’invitent dans les manuels

« Nous allons faire paraître dans les jours qui viennent un nouveau programme, c’est la première fois qu’il y aura un programme d’éducation à la vie affective et sexuelle, pour précisément que à chaque niveau et de manière adaptée à l’âge des élèves, que nous puissions prendre en compte ces questions de consentement, de violence, de vie affective […] du CP jusqu’en terminale. »
Nicole Belloubet, ministre de l’éducation nationale sur BFM le 24 juin 2024

Sur Tocsin vendredi, Christelle Comet a exprimé ses inquiétudes quant à la teneur de ce nouveau programme. Selon elle, celui-ci ne prend pas en compte le fonctionnement du cerveau de l’enfant et établit des connaissances et des compétences inadaptées à leur âge.

Les Mamans Louves demandent donc une révision de ces programmes pour qu’ils soient adaptés aux besoins et au développement des enfants. Elles appellent également à une plus grande transparence et à une concertation avec les parents, qui sont les premiers éducateurs de leurs enfants. De plus, la méthode d’enseignement de ces programmes n’étant pas strictement définie, laissant une grande liberté pédagogique aux enseignants, l’association invite les parents à rester vigilants et à ne pas hésiter à les contacter pour toute question ou préoccupation.

Ce mardi 2 juillet, Christelle Comet était de nouveau sur Tocsin, cette fois-ci aux côtés de Thibault Kerlirzin, consultant en stratégie d’intelligence économique et cofondateur du site Davocratie, pour une émission animée par Clémence Houdiakova. Ils ont présenté les résultats de leur enquête conjointe sur les fondements scientifiques douteux et les références problématiques des nouveaux programmes d’éducation à la sexualité.

Lors de cette émission, ils ont révélé que certains experts cités en référence dans ces programmes ont des positions controversées sur la pédophilie, allant jusqu’à défendre des relations pédophiles « réussies » ou « consensuelles ». Ces révélations ont suscité l’inquiétude des parents et des professionnels de l’enfance, qui remettent en question la pertinence de mettre en place des programmes d’éducation à la sexualité s’appuyant sur de telles références.