Un scandale prévisible
La vente d’Opella, qui emploie plus de 11 000 personnes et a enregistré une croissance de 6,3 % en 2023, a été perçue comme un coup dur pour la souveraineté médicamenteuse française. Cette décision intervient après des années de pénuries de médicaments, un problème antérieur à la pandémie de Covid-19 et qui s’est aggravé depuis. Les promesses de relocalisation et de réindustrialisation faites par le gouvernement français, notamment par le président Emmanuel Macron, semblent ainsi mises à mal.
Restructuration, Subventions et dividendes
Sanofi, qui a bénéficié de près d’un milliard d’euros de subventions publiques en 10 ans, continue de supprimer des emplois et de verser de gros dividendes. La vente d’Opela fait partie d’une restructuration visant à se recentrer sur des activités de recherche et développement à plus forte valeur ajoutée. Cette stratégie soulève des questions sur l’efficacité des subventions publiques et la responsabilité sociale des entreprises.
Macron s’est « battu »
Emmanuel Macron a défendu ses actions en matière de relocalisation, affirmant s’être battu pour la production de paracétamol en France. Cependant, les pénuries persistent et les usines françaises ne sont pas compétitives face à la production étrangère, notamment en Inde et en Chine. La vente d’Opella est un échec de la politique de relocalisation et une preuve de l’incapacité du gouvernement à protéger la souveraineté médicamenteuse.
Comprendre la pénurie
La pénurie de médicaments en France est liée à plusieurs facteurs, notamment la délocalisation de la production et la concurrence internationale. Les laboratoires pharmaceutiques, confrontés à des prix fixes en France, préfèrent vendre à l’étranger où les prix sont plus élevés. Cette situation met en lumière les limites des politiques de relocalisation et la nécessité de repenser la stratégie industrielle de la France.
Un nouveau pacte de corruption ?
Pierre Lelouche, ancien ministre, a comparé la vente d’Opela à l’affaire Alstom, soulignant que les mêmes acteurs sont impliqués. Il accuse une caste de hauts fonctionnaires de brader la souveraineté économique française pour des intérêts personnels.
🔴ALERTE INFO – A RELAYER
DOLIPRANE : UN SCANDALE D’ÉTAT
Pierre Lellouche, ex-ministre, dévoile tout et désigne les responsables du démantèlement des fleurons français.
Des noms déjà cités dans d’autres dossiers, comme Alstom. pic.twitter.com/ChiM5h1s9Q
— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) October 14, 2024
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