Étienne Guéreau, musicien de la chaîne Youtube Piano Jazz Concept, a exprimé son incompréhension face à ce choix. Selon lui, Arielle Dombasle a du mal à sortir du cadre formel de la variété et la reprise d’une pièce classique est un exercice périlleux. Il cite des exemples de reprises réussies, comme celle de Chopin par Gainsbourg, mais estime que la version d’Arielle Dombasle manque de subtilité et de respect pour l’œuvre originale.
Cette polémique soulève également des questions plus larges sur la place de la culture dans les médias et la société. Étienne Guéreau déplore le manque de création artistique originale et le recours systématique à des reprises ou des adaptations. Il appelle à une réflexion sur les modalités de diffusion et de création artistique, pour éviter la déconnexion entre le monde culturel et le public.
Pour les plus courageux, voici le clip officiel de Madame BHL :
De son grand-père soyeux lyonnais et PDG du cirage Lion Noir, le père d’Arielle, un des plus grands collectionneurs d’art précolombien, avait hérité d’une fortune de six millions d’euros. On peut se poser la question : combien le massacre de la 7e symphonie de Beethoven par l’ultime héritière Arielle Laure Maxime Sonnery de Fromental va-t-il lui rapporter ? Cette dépense est-elle nécessaire ? En tout cas elle fait partie à son petit niveau de la destruction économique de la France. L’État (donc le contribuable) dépense 4,4 milliards d’euros pour les J. O., le privé paie autant. Des dépassements sont à prévoir. Une goutte d’eau dans les 3 100 milliards de dette. Avant la destruction de la Grèce par les banques en 2008, les J. O. de 2004 avaient commencé à creuser le trou. La France suivrait-elle le même scénario ?
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