Agnès Pannier-Runacher a-t-elle crevé « le plafond de verre » ?

mise à jour le 09/11/22

Forbes France a élu, en 2020 et en 2021, 40 femmes talentueuses et inspirantes qui ont marqué l’année. « Leurs domaines de compétences sont très variés et leur capacité à briser le plafond de verre a été saluée lors de la soirée Femmes Forbes à l’hôtel le Fouquet’s. » Parmi ces femmes talentueuses… Karine Lacombe (qui nous annonçait l’arrêt de la transmission du virus grâce aux vaccins), Florence Foresti (qui a appelé à voter Macron) et Agnès Pannier-Runacher qui, selon les bruits de couloir, est proche des paradis fiscaux.


Sponsorisé par les Parfums de Marly et la banque privée Gresham, l’événement avait tout de l’entre-soi. Aucun espoir prometteur de banlieue. L’inclusion sociale n’était pas de mise à cette soirée. Alors pourquoi évoquer le plafond de verre ? Cette expression désigne le fait que, dans une structure hiérarchique, les niveaux supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes essentiellement en raison de mépris de classe, de discrimination raciale ou de sexisme.

Pour briser le plafond de verre et atteindre le prestigieux poste de ministre, Agnès Pannier-Runacher a-t-elle dû affronter le mépris de classe ? Un rapide coup d’œil à sa famille nous indique l’absence totale d’ostracisme social dans son parcours. Née à Paris, d’un père ingénieur, dirigeant d’une compagnie pétrolière, gérant de sociétés et ancien vice-président de la banque Paris Bertrand Sturdza (ou « Paris Bertrand Rothschild & Co »), Agnès est une pure héritière.

Toucher des dividendes, via ses enfants mineurs, d’une compagnie pétrolière, cela semble légèrement paradoxal pour une ministre de la transition énergétique. Mais une prise illégale d’intérêts sur des milliards, comme le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, ce n’est pas très glorieux non plus. Agnès va-t-elle être épargnée comme Alexis ou vont-ils l’un et l’autre être inquiétés et, au moins, « être démissionnés » ? Ce serait la preuve qu’elle a vraiment crevé le plafond de verre entre hommes et femmes.

Smicards, banlieusards et autres gueux attendent avec impatience l’issue de ces affaires. Il en va de l’égalité des sexes ! Quant à la corruption inhérente aux institutions « démocratiques », aura-t-elle un jour à craindre de la Justice ?

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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