David Guyon, qui accompagne de nombreuses victimes de ce scandale, explique que la défectuosité des airbags Takata a été mise en lumière grâce à un reportage de TF1. Ces airbags, qui se détériorent avec la chaleur et l’humidité, peuvent se déclencher spontanément ou propulser des pièces de métal à grande vitesse, causant des blessures graves et même la mort. Plus d’une vingtaine de décès ont été recensés en France et une quarantaine aux États-Unis.
Le scandale ne se limite pas à Citroën. De nombreuses autres marques, telles que BMW, Chrysler, Toyota et Tesla, sont également concernées. La campagne de rappel, bien que nécessaire, a été lancée sous la pression médiatique. David Guyon souligne que sans cette pression, les constructeurs auraient probablement tardé à agir. Il met en avant le rôle crucial des médias dans la dénonciation de ces pratiques dangereuses.
Cette affaire pose la question de la priorité accordée à la rentabilité économique au détriment de la sécurité des consommateurs. David Guyon explique que la recherche d’économies d’échelle et de rentabilité a conduit à des choix industriels mettant en danger la vie des conducteurs.
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