Le gouvernement justifie cette réduction de postes par une diminution du nombre de candidats (numérus clausus), une explication qui ne convainc pas les syndicats. Ces derniers dénoncent une stratégie de réduction des coûts menée par des experts du tableur Excel, qui va accentuer la pénurie de médecins. Les étudiants, confrontés à des examens dématérialisés et à des modalités obscures, préfèrent redoubler plutôt que de passer l’obstacle !
Cette situation inquiète également les soignants, qui craignent une dégradation des conditions de travail et une augmentation des délais d’attente pour les patients. Une soignante interrogée par BFM TV explique que dans 4 à 5 ans, les départs en retraite coïncideront avec une promotion amputée de 1500 postes, ce qui causera des problèmes de manque de personnel.
Le gouvernement, de son côté, assure que les services hospitaliers embaucheront des médecins au statut particulier, souvent des étrangers moins coûteux et parfois moins bien formés. Cette stratégie, qui vise à faire des économies, est critiquée par les syndicats et les soignants, qui dénoncent une politique de santé déconnectée des réalités du terrain.
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