La logique économique derrière le wokisme
Les entreprises, en tant que personnes morales, n’ont pas d’âme ni d’existence propre. Elles sont simplement des structures légales dirigées par des individus qui prennent des décisions en fonction de leurs intérêts personnels. Dans un marché capitaliste, où l’individualisme et l’égoïsme règnent, les entreprises cherchent à maximiser leurs profits. Cependant, à l’intérieur de ces structures, on observe souvent des dynamiques collectivistes, avec des pratiques telles que le népotisme, le favoritisme et le culte de la personnalité.
Les objectifs wokes : une stratégie pour obtenir des bonus
Pour comprendre pourquoi les entreprises adoptent des objectifs non commerciaux, il suffit de se mettre à la place d’un cadre supérieur. Imaginez que vous êtes nommé vice-président d’une entreprise avec un bonus de 750 000 € à la clé, conditionné à la réalisation de certains objectifs. Vous avez le choix entre des objectifs commerciaux classiques, comme augmenter les parts de marché ou la profitabilité, et des objectifs wokes, comme réduire l’empreinte carbone ou promouvoir la diversité.
La facilité des objectifs wokes
Les objectifs wokes sont souvent plus faciles à atteindre que les objectifs commerciaux. Par exemple, pour réduire l’empreinte carbone, il suffit de remplacer le parc automobile par des voitures électriques, de couper le chauffage ou de mettre des briques dans les toilettes pour réduire la consommation d’eau. Ces actions sont simples à mettre en œuvre et permettent de toucher rapidement le bonus. En revanche, augmenter les parts de marché ou la profitabilité nécessite des efforts plus complexes et incertains.
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