SOLUTIONS GLOBALES POUR DÉSORDRE MENTAL, fantasmes et contradictions de Naomi Klein

mise à jour le 08/03/21

Le 6 novembre dernier, suite à la victoire de Joe Biden aux primaires démocrates (après quelques rallyes devant des cercles de distanciation sociale vides tracés au sol), Naomi Klein signait dans The Guardian une tribune dans laquelle elle faisait part de ses doutes en tant que démocrate.

La lutte anti-capitaliste comme trompe-l’œil

Je voudrais passer ici en revue les postulats frauduleux qui semblent conditionner l’engagement politique de Naomi Klein.

Je savais que Naomi Klein a appartenu au mouvement altermondialiste et qu’elle était, entre autres, l’auteur des deux pavés : No logo et La stratégie du choc. Son article nous donne l’occasion d’en savoir un peu plus sur elle et sur ses ambiguïtés.

Le projet de Naomi Klein consiste à remplacer le capitalisme par « un autre système ». Maintenant qu’on voit que des forces très puissantes sont en train de détruire l’économie et l’activité humaine sous prétexte de lutter contre un virus dont le taux de mortalité est de 0,05 %, il faudrait être profondément duplice pour continuer à croire que le capitalisme est le danger principal.

Naomi Klein annonce la couleur en promouvant la « justice raciale »

Pour commencer il est très contrariant que l’antiracisme, qui prétend nier l’existence des races, ne voie pas de contradiction à se préoccuper de « justice raciale ». La notion de justice devrait suffire sans assigner les gens à résidence identitaire, religieuse ou sexuelle — mais le propre des démocrates américains et du politiquement correct est de diviser, de fragmenter, d’atomiser au point que chaque individu oublie qu’il est censé être protégé par la même loi que les autres ; ceux qui s’en accommodent sont ceux qui présentent une identification pathologique au statut de victime.

« Mais je pense qu’[…]il est juste de dire que Biden n’était pas du tout sûr, comme nous l’avons toujours su. Pas sûr pour la planète, pas sûr pour les personnes en première ligne de la violence policière, pas sans danger pour les millions et les millions de personnes qui demandent l’asile, mais aussi pas même sûr en tant que candidat. »

Il est facile de faire pleurer dans les chaumières la ménagère féministe de moins de trente ans mais les « millions et millions de migrants » dont parle Naomi Klein ne seraient pas contraints de quitter leur pays, si l’État profond n’y déclenchait pas des guerres iniques. Guerres qui ont été incessantes sous la présidence de Barack Obama et la vice-présidence de Joe Biden et auxquelles la présidence de Donald Trump a TOTALEMENT mis fin.

J’ai entendu des gens répondre que c’est parce que Trump était trop bête pour en avoir déclenché… alors comment dire… ce type de réponse est à la réflexion personnelle ce que les flatulences sont à l’art de la parfumerie.

Quant à l’immigration économique, elle devrait théoriquement être laissée à l’appréciation des pays, quand l’ONU ne s’en mêle pas avec un pacte de Marrakech que les exécutants de l’État profond (les « chefs d’État ») signent sans consultation populaire.

« Vaincre Trump est une victoire populaire vraiment importante »

Naomi Klein est-elle délirante, cynique ou malhonnête ? On peut cumuler ces qualités (et je lui rends l’hommage de croire que c’est peut-être son cas), mais la victoire contre Trump aura été en définitive tout sauf une victoire populaire.

En fait, c’est tout sauf une victoire : c’est le résultat d’une fraude massive à propos de laquelle la seule question qui aurait pu se poser était de savoir à quoi seraient condamnées les dizaines de personnes qui l’ont orchestrée. Rappelons qu’en terme de gravité, la fraude électorale (même si un certain président français s’en est sorti) se range au niveau de la tentative de coup d’État.

« Un grand nombre de personnes n’ont pas voté pour Joe Biden, ils ont voté contre Trump, car ils reconnaissent l’énorme menace qu’il représente. »

Qu’on approuve la politique de Trump ou non, le fait est qu’on se positionne pour ou contre la souveraineté des États et des peuples à propos du seul président à avoir jusqu’à présent tenu presque toutes ses promesses électorales, souveraineté que les grands médias, appellent « populisme » ou « fascisme » sans jamais nommer le type de pouvoir dont ils sont, en fait, les porte-parole. Si vous voulez en avoir une idée, lisez Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley, puis refermez-le : vous y êtes encore (du reste, malgré ses critiques plus ou moins directes de Big Tech, Naomi Klein rejoint l’idéologie de Klaus Schwab, et de son « grand reset », sur le rouleau compresseur de l’écologie mondialiste).

Creepy Joe contre le « fascisme »

« […] Alexandria Ocasio-Cortez […] et tant d’autres devraient être salués pour l’incroyable organisation et le leadership dont ils ont fait preuve au cours de cette période. »

Salués donc pour avoir fait élire un président dément, un sniffeur de petites filles (voir la vidéo Creepy uncle Joe sur la chaîne de Paul Joseph Watson) et de femmes de tous âges, dont le tableau de chasse impressionnant comporte aussi huit années de mandat sous Obama marquées par des guerres ininterrompues.

Le comité Nobel a d’ailleurs jugé utile à l’époque de récompenser cet exploit, en octobre 2009, en attribuant son prix de la paix à Barack Obama alors qu’il n’était président que depuis janvier. S’ils avaient attendu la fin de son second mandat, le nombre de personnes à reposer en paix suite à ses attaques de drones aurait été beaucoup plus important (et le prix Nobel encore plus mérité ? dans ce monde d’inversion des valeurs, il est raisonnable de le penser).

À aucun moment, dans les critiques qu’elle adresse aux risques que représente Joe Biden, Naomi Klein ne mentionne le risque de déclenchement de nouvelles guerres au profit du lobby militaro-industriel, dont le Moyen-Orient a déjà été la victime sacrificielle.

« Nous sommes les digues qui retiennent le tsunami du fascisme. La vague gagne toujours en force, c’est pourquoi c’est un moment si difficile à célébrer. […] »

Quand on n’a rien à dire, on traite l’ennemi de fasciste. Mais Naomi Klein ne devrait pas être aussi modeste : le camp qu’elle défendait, certes en l’égratignant, pouvait s’enorgueillir d’avoir, dans le cadre d’une élection présidentielle, falsifié des dizaines de milliers de bulletins de vote, fait voter plusieurs fois certains inscrits, fait voter plus de personnes que d’inscrits dans certains États (ceci expliquant cela) et enfin fait voter des morts comme si les zombies du film de George Romero étaient revenus voter sur Terre quand il n’y a plus de place en enfer.

La publicité du modèle progressiste

« […] bien que nous ayons affaire au même type de démocrates d’entreprise qu’en 2008, nous ne sommes pas les mêmes. […] Nos mouvements ont grandi […] en taille mais ils ont aussi grandi en vision. Dans la vision de définancer la police, en déplaçant les ressources de l’infrastructure de l’incarcération, de la police, du militarisme vers le soin (care).

[…] Nous sommes aux prises avec une pandémie, une dépression économique désespérée et Trump a absolument tout mal fait. »

Il faut se demander ici quel est le modèle de Mme Klein puisque « tout mal faire » (on appréciera le sens de la nuance) semble signifier à ses yeux : rendre accessible le prix des médicaments aux personnes défavorisées (et maintenant que Joe Biden est président, le prix de certains médicaments a déjà explosé), réduire le chômage des Noirs, augmenter le niveau de vie des classes les plus modestes, nationaliser la Réserve fédérale (qui, comme les banques nationales, n’a jamais été une banque publique) pour rendre à un pays son autonomie monétaire. Ou encore bloquer l’obligation vaccinale, couper les fonds à l’OMS (organisme en grande partie responsable du génocide social que nous sommes en train de subir), dénoncer les abus et la censure des réseaux sociaux (qui dès lors sortaient de leur rôle neutre de plateforme) et, au risque de me répéter, inaugurer une période de paix et de diplomatie mondiale alors que Hillary Clinton était prête à en découdre avec la Russie, l’Iran et la Corée du Nord…

Quand au slogan « Defund the police » (cesser de financer la police), par une curieuse inversion, il postule que le mal ne viendrait pas du crime mais des forces de l’ordre et que les forces de l’ordre serait « systémiquement » racistes (vu l’origine de la revendication Defund the police, qui remonte au mouvement financé par George Soros Black Lives Matter). Or si la police et l’armée incarnent ce qu’on appelle le « monopole de la violence », notion certes inquiétante, un des corollaires en est l’interdiction de se faire justice soi-même. Car un monde où nous serions à la merci de la vengeance de nos prochains serait un véritable enfer.

Mais tout est question de point de vue, je suppose, dans le monde de la « justice raciale ».

Ludovic pour Le média en 4-4-2

Chères lectrices, chers lecteurs,

Soyez acteur du changement en soutenant un journalisme véritablement indépendant et de qualité en vous abonnant à notre média financé par les dons de personnes comme vous.

Accédez à des contenus exclusifs
et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous

partagez cet article !

Newsletter

La Boutique du 4-4-2

Politique

Accédez à des contenus exclusifs et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous

Accédez à des contenus exclusifs et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous

Accédez à des contenus exclusifs et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous