Scandale sanitaire en France : les patients victimes d’AVC privés d’un traitement vital par ministère de la Santé

Les victimes d'AVC en France sont privées du remboursement des cathéters de thrombo-aspiration depuis le 1er mars, mettant leur vie en danger. Les spécialistes de la neuroradiologie et de la neurologie demandent des comptes au gouvernement pour la décision de déremboursement.

mise à jour le 08/03/23

En France, une grave menace sanitaire pèse sur les victimes d’AVC. Depuis le 1er mars, les patients ne peuvent plus bénéficier du remboursement des cathéters de thrombo-aspiration, qui sont des dispositifs vitaux pour retirer les caillots qui obstruent les artères. Ces cathéters constituent le traitement de référence pour sauver des vies et éviter des handicaps irréversibles. Chaque année, plus de 150 000 personnes sont touchées par un AVC, ce qui en fait la première cause de handicap chez l’adulte.


Une décision incompréhensible et injustifiable du ministère de la Santé

Selon FanceInfo, le ministère de la Santé n’a fourni aucune explication quant à cette décision incompréhensible et injustifiable. Les spécialistes de la neuroradiologie et de la neurologie ont écrit une lettre pour demander des comptes au gouvernement. Ils dénoncent une mesure qui menace la qualité des soins et l’équité d’accès aux traitements.

Les conséquences pour la qualité des soins et l’équité d’accès aux traitements

Cela veut dire que c’est aux hôpitaux de payer la différence entre le coût des cathéters et le remboursement de la Sécurité sociale. Une charge financière importante pour les établissements qui pratiquent ces interventions. Le coût moyen d’un cathéter est de 1 500 euros, ce qui représente 15% du tarif remboursé par la Sécurité sociale pour un patient victime d’AVC. Pour certains établissements déjà fragilisés par la crise sanitaire et économique, cela équivaut à une perte sèche de plusieurs centaines de milliers d’euros par an.

Les cathéters de thrombo-aspiration sont inscrits sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) depuis 2019, mais le ministère de la Santé a décidé de les dérembourser sans préavis ni compensation au moment où il y a une augmentation des AVC en France, surtout chez les personnes de moins de 65 ans.

Des réponses urgentes et des mesures correctives immédiates attendues

Les spécialistes demandent des comptes au gouvernement pour la décision de ce déremboursement. Comment le gouvernement peut-il mettre en péril la santé des Français ? Pourquoi priver les victimes d’AVC d’un traitement qui a fait ses preuves et qui est recommandé par tous les experts ? Comment peut-il mettre en difficulté les hôpitaux qui utilisent cette technologie au quotidien ? Et pourquoi le gouvernement s’acharne sur les hôpitaux au risque de tuer des patients ?

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