Lors de l’émission Quelle Époque diffusée le 9 novembre 2024 sur France 2, un échange entre Sarah Saldmann, avocate et chroniqueuse de CNews, et Éliette Abécassis, écrivain et réalisatrice, a laissé les spectateurs horrifiés. La discussion portait sur les événements du 7 octobre et sur les conséquences dévastatrices du conflit israélo-palestinien pour les populations civiles de Gaza. Cependant, les propos de Saldmann, qui a semblé minimiser l’ampleur des pertes civiles palestiniennes, ont provoqué une onde de choc sur le plateau et sur les réseaux sociaux.
Une Remarque Glaciale sur les Victimes Palestiniennes
Face à l’appel d’Éliette Abécassis à reconnaître la souffrance des deux côtés, Sarah Saldmann — qui qualifiait les français de Goy « Non-juif » — a réagi avec une froideur déconcertante. Évoquant les civils palestiniens, elle a simplement déclaré : « C’est déplorable. Ils n’y sont pour rien, ce sont des civils » — des mots qui auraient pu refléter une forme de compassion. Cependant, elle a aussitôt minimisé la portée de cette tragédie en ajoutant, « Mais est-ce que c’était le sujet du film ? » Un commentaire qui, pour beaucoup, semble réduire les 180 000 morts palestiniens à un simple point secondaire, indigne d’être pleinement considéré dans la discussion.
Le degré zéro de l’humanisme de Sarah Saldmann n’est plus une surprise, mais le malaise est général, quand à son absence de compassion, vient se rajouter une jouissance palpable à l’évocation du genocide palestinien dont elle se porte sans aucun état d’âme caution morale. pic.twitter.com/YdkoXPTGGC
— 📣Ella Kelian (@EllaKelian) November 10, 2024
Cette insensibilité apparente a indigné de nombreux spectateurs, tout comme Éliette Abécassis, qui est restée visiblement choquée par cette minimisation. Abécassis avait exprimé avec émotion l’horreur des attentats du 7 octobre tout en rappelant que « ce qui se passe à Gaza est aussi terrible », un message d’humanité et de compassion envers toutes les victimes du conflit. Le contraste entre la tentative d’Abécassis d’ouvrir le dialogue et la réponse distante de Saldmann n’a fait que souligner davantage l’absence de considération pour les civils palestiniens dans les propos de cette dernière.
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