Réalité des crimes rituels avec l’anthropologue Jean-Pierre Dozon (Archive 2018)

« On vous dira c’est en Afrique…. là on en parle…
En Europe, en France, on en parle pas car c’est le Noyau Dur du pouvoir.
L’étude de la pédocriminalité de réseau mène à la découverte de ces abominations. »
Alexandre Lebreton

Motivations économiques et sociales

Jean-Pierre Dozon, anthropologue, explique que les crimes rituels en Afrique sont motivés par des raisons économiques et sociales. Selon lui, ces pratiques sont relativement récentes et ne relèvent pas de traditions ancestrales. Les inégalités croissantes et la prolifération des sectes contribuent à ce phénomène. Les enfants, souvent considérés comme des sorciers ou des cibles faciles, sont particulièrement vulnérables.

Utilisation politique des crimes rituels

L’expert souligne que ces crimes sont utilisés dans le milieu politique pour gagner des élections. Il note que, contrairement aux sacrifices d’animaux autrefois pratiqués, le sacrifice d’enfants est un phénomène moderne et urbain. Cette pratique scandalise les Africains eux-mêmes, car elle représente une rupture avec les traditions passées.