Pendant la Guerre froide, la CIA a consacré plusieurs millions de dollars du plan Marshall afin de manipuler artistes et intellectuels de gauche, qu’elle essaie de soustraire à l’influence marxiste et de gagner à la cause américaine. Un organisme, le Congrès pour la liberté de la culture, dont le siège se trouve à Paris, et quelques fondations servent de couverture. Ils soutiennent en particulier l’art non figuratif. Beaucoup d’écrivains travaillèrent pour la CIA et en profitèrent, consciemment ou inconsciemment. Actuellement, les intellectuels sur papier n’ont plus guère d’influence. Les médias ont pris la relève. Avec ou sans CIA ?
A lire
- Quand la CIA finançait les intellectuels italiens, article de Federico Roberti à lire là.
- Qui mène la danse ? La CIA et la Guerre froide culturelle, de Frances Stonor Saunders, Denoël.
Cette traduction est épuisée depuis 2003, mais le livre est facile à trouver… en anglais :
The Cultural Cold War: The CIA and the World of Arts and Letters.
Le Média en 4-4-2.