C’est un bien curieux phénomène qui, en Allemagne, redessine les cartes. Depuis quelques semaines, le taux d’infection au variant Omicron BA5 semble jour après jour tracer… les frontières de l’ancien rideau de fer :
Le tracé vert montre l’ancienne frontière entre est et ouest de l’État fédéral. Une autre analogie pourrait expliquer ce surprenant constat : la carte des taux de vaccinations montre elle aussi très clairement une distinction forte entre ce que furent les deux républiques concurrentes de RDA et RFA.
Se pourrait-il que plus de trente ans après la chute du mur, à l’est, les esprits si longtemps confrontés au collectivisme et à toute la propagande qui en a découlé pendant l’ère communiste, soient aujourd’hui devenus plus résistants à la campagne vaccinale ? On peut se permettre l’hypothèse, car à l’échelle de l’ensemble du continent, le taux de vaccination des populations européennes suit la même logique : dans les pays qui ont connu l’autre côté du rideau de fer, et vécu près de quarante-cinq ans sous l’enfer bolchévique, la propagande gouvernementale semble aujourd’hui pédaler dans la choucroute.
Or, comme en Allemagne, la carte de la reprise épidémique en Europe fait elle aussi clairement apparaître une distinction entre est et ouest.
Il semblerait donc qu’en Allemagne comme à l’échelle de notre continent, les peuples qui ont connu les affres de gouvernements autoritaires sont aujourd’hui les plus méfiants envers les autorités et, par conséquent, les moins vaccinés. Or, la roue tourne, puisque ce serait aujourd’hui ceux qui se seraient le mieux défiés de la folle campagne des gagas du vaccin, qui auraient ainsi préservé leur immunité naturelle ; le nouveau variant semblant largement préférer les populations vaccinées de l’Ouest.
Le Média en 4-4-2.