Les marchés boursiers mondiaux sont en effondrement, et cette situation soulève de nombreuses interrogations. La chute est particulièrement marquée en France, où le CAC 40 a enregistré une baisse de 5,1 % en seulement trois jours. Cette tendance baissière avait déjà débuté en mai, avec une dissolution de l’Assemblée nationale qui avait généré un mouvement de panique. Depuis le 15 mai, la baisse totale atteint 13,2 %.
Aux États-Unis, le Standard & Poor’s 500 a également chuté de 8,5 % entre le 16 juillet et le 5 août. Le Nikkei japonais a subi une dégringolade encore plus spectaculaire, avec une chute de 12,4 % en une seule journée et de 25,5 % depuis le 7 juillet. Cette situation est sans précédent dans l’histoire boursière nippone.
Les raisons de cette débâcle sont multiples. Certains évoquent une bulle boursière qui se dégonfle, notamment dans le secteur du numérique. D’autres pointent du doigt des risques géopolitiques, une possible récession américaine, ou encore des faillites bancaires potentielles. Cependant, les indicateurs économiques ne montrent pas de récession imminente, ni aux États-Unis ni à l’échelle mondiale.
Les investisseurs doivent donc faire preuve de prudence. La volatilité des marchés va rester extrêmement forte, avec des phases de baisse et des rebonds. La tendance restera baissière au moins jusqu’à la fin de l’année. Dans ce contexte, l’or reste une valeur refuge, malgré la volatilité des cryptomonnaies comme le Bitcoin.
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