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P. Diddy : L’avocat des victimes révèle des abus sexuels sur un garçon de 9 ans drogué aux tranquillisants pour chevaux

Une affaire sordide secoue le monde du show business. Depuis la mi-septembre, le célèbre rappeur et producteur américain P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, est incarcéré dans la prison fédérale de Brooklyn, à New York. Accusé de trafic sexuel et d'autres horreurs, le quinquagénaire fait face à des allégations qui bouleversent l'industrie musicale.

mise à jour le 02/10/24

Une autre victime de 15 ans aurait été emmenée dans une fête où elle aurait été droguée et violée par Diddy, avant que d’autres individus ne se relaient pour l’agresser sexuellement.

Ce mardi 1er octobre 2024, Tony Buzbee, l’avocat représentant les victimes présumées de Diddy, a déclaré qu’une vague de plaintes sera déposée contre le rappeur dans les trente prochains jours, portant le nombre de victimes à 120, dont un garçon âgé de 9 ans. Ce dernier aurait été agressé par Diddy et certains membres de son entourage dans le studio de Bad Boy Records, à New York. Le jeune garçon aurait été attiré par le producteur sous prétexte d’une audition, avec la promesse d’un contrat d’enregistrement.


Tony Buzbee a également révélé qu’une autre victime, âgée de 15 ans à l’époque des faits, aurait été emmenée à New York pour participer à une fête où elle aurait été droguée et violée par Diddy, avant que d’autres individus ne se relaient pour l’agresser sexuellement. Le magistrat a précisé que nombre de ses clients ont été violés, agressés sexuellement et exploités sexuellement par Diddy et ses associés. La plupart des victimes auraient été forcées de consommer une boisson contenant de la xylazine, un tranquillisant pour chevaux.

Le cabinet d’avocats de Tony Buzbee a annoncé vendredi 27 septembre 2024 que les victimes présumées avaient fait le récit d’histoires « ahurissantes » sur les fêtes « Freak Off » organisées par le producteur de 54 ans. « La débauche et la dépravation exigées par des personnes puissantes », a précisé le magistrat.

Erica Wolff, l’avocate de Diddy, a expliqué aux médias américains que son client ne pouvait pas « répondre à toutes les allégations sans fondement dans ce qui est devenu un cirque médiatique ». Elle a ajouté que Sean Diddy Combs « nie catégoriquement toute allégation selon laquelle il aurait abusé sexuellement de quelqu’un, y compris de mineurs ». Le compositeur serait « impatient de prouver son innocence et de se défendre devant les tribunaux si des plaintes sont déposées et signifiées », a conclu la magistrate.

Retrouvez les précédents épisodes de l’affaire qui pourrait bien faire tomber le monde de la musique, mais pas que, en cliquant ici.

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