
Le samedi 15 février, la parade LGBT organisée dans le cadre du festival annuel Auckland Pride a été interrompue par des membres de l’église Destiny Church. Les manifestants ont forcé leur passage dans la parade, exécutant un haka, une danse traditionnelle maorie. Cet acte a évidemment été perçu comme une provocation et a suscité l’indignation des participants et des organisateurs.
Manifestations à la Bibliothèque de Te Atatū
Plus tôt dans la journée, un autre événement prévu à la bibliothèque de Te Atatū a également été perturbé par les mêmes manifestants. L’événement, une lecture pour enfants animée par un drag-king sur le thème de la formation des arcs-en-ciel et de la météo, a été interrompu lorsque les manifestants ont forcé l’entrée du bâtiment, brandissant des pancartes telles que «Non à la propagande Pride» ou «Il n’y a que deux genres».
Réactions des Autorités et Enquête de la Police
Les actions de l’église Destiny Church ont été fortement critiquées par les autorités, jusqu’à susciter la réaction du Premier ministre, Christopher Luxon, qui a affirmé que leurs protestations avaient «franchi la ligne». Ces incidents ont conduit à une enquête de la police, qui examine des allégations d’agression et souligne l’impact «considérable» de l’événement (le haka, malheureusement pas la propogande LGBT) sur les enfants, le personnel de la bibliothèque et les visiteurs.
Justifications de l’Église Destiny Church
L’église Destiny Church, dirigée par le leader religieux Brian Tamaki, a justifié ses actions en dénonçant un «agenda woke» et accusé les événements drag de «séduire des enfants vers un mode de vie queer».
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