Nicolas Dupont-Aignan épingle les journalistes : « C’est une oligarchie politique et médiatique ! »

mise à jour le 26/04/22

Couper la  parole à un invité, ce n’est guère poli, mais est-ce vraiment important quand l’enjeu est politique ? Les médias mainstream sont possédés par quelques milliardaires. Leurs journalistes sont des militants à leur service, mais le problème est qu’ils sont quand même censés être des journalistes, interviewer, intéresser, refléter la réalité. Alors, ils continuent à inviter parfois quelques « opposants » qui, bien que triés sur le volet, n’apportent pas toujours les bonnes réponses à leurs mauvaises questions. La solution : dès que l’interviewé ne répond pas ce qu’on attend de quelqu’un de poli et consensuel, vite le journaliste lui coupe la parole (avec la bonne parole ou tout simplement du bruit). Pour l’instant, sur RTL la voix de crécelle d’Alba Ventura  semble suffire. Un exemple récent : avec Nicolas Dupont-Aignan, cette journaliste nous offre un véritable cas d’école sur comment faire taire un candidat qu’on a invité à parler.

https://www.tiktok.com/@jossouvenirsouvenir/video/7090715177720548614?is_from_webapp=1&sender_device=pc&web_id=7085568617710503429

Couper la parole est donc devenu le B.A.BA du « journalisme ». Un autre exemple qu’on vous met pour le plaisir : la chasse médiatique au gros gibier, le Pr Raoult.

La censure : une forme de communication

L’enfer étant pavé de bonnes intentions et la dictature ayant pour but le bien de la population, RTL a théorisé sa pratique. La chaîne s’est donc payé la caution d’un universitaire, Alexandre Eyries, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication, qui a donné une conférence sur le thème « Faut-il couper la parole aux politiciens qui s’affranchissent de la réalité ? » Dans la présentation de la conférence,  un exemple à suivre serait Marc Zuckerberg qui a coupé la parole à l’encore président Donald Trump :
« Après Facebook, le réseau social Twitter a suspendu le compte de son utilisateur le plus célèbre. Le président américain Donald Trump ne peut plus s’adresser directement à ses presque 88 millions d’abonnés. Ses messages étaient déjà régulièrement signalés comme inexacts, mais l’assaut contre le Capitole la semaine dernière a eu raison de la longue patience des réseaux sociaux. Déjà il y a deux mois, les principaux réseaux de télévision avaient coupé sa déclaration post-électorale. Les réactions sont nombreuses, partout dans le monde, souvent pour déplorer une forme de censure. Faut-il couper la parole aux politiciens qui s’affranchissent de la vérité ? C’est la question du jour. »
La réponse est dans la question : oui, bien sûr ! et comment ! un peu mon neveu (pour les anciens) !

Cette conférence a été suivie d’un débat mené par deux « experts » : Julien Giry, chercheur en sciences politiques à l’Université de Tours et expert en théorie du complot, et Damien Leloup, journaliste à la rubrique Pixels du Monde. 
Pour le premier, une nouvelle discipline aurait été créée, peut-être un master en théorie du complot. Quant au second, en bon journaliste du Monde (propriétaires : Xavier Niel, Matthieu Pigasse, Daniel Kretinsky), il serait d’avis de supprimer ou au moins de censurer Telegram, qu’il qualifie de « base arrière et opaque du militantisme en ligne, qui attire les militants de tous bords, y compris les plus extrêmes ». Cet article est du 22 avril, il est donc prêt à débouler dans la réalité après l’ultime élection d’un président.

L’État n’aide que les médias de milliardaires

Puisque vous êtes là, sur Le Média en 4-4-2, vous devez être immunisés contre les médias mainstream appartiennant à quelques milliardaires (Bolloré, Drahi, Dassault, Arnault, Bouygues, Lagardère) que l’État subventionne (666 millions d’euros…).
Impossible pour un média d’être indépendant et de bénéficier du système. Les aides de l’État ne concernent désormais que les titres qui emploient des journalistes professionnels. La définition officielle en est purement économique et retient les critères nécessaires pour avoir la carte « professionnelle » : « Est journaliste professionnel toute personne qui a pour activité principale, régulière et rétribuée, l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse, publications quotidiennes et périodiques ou agences de presse et qui en tire le principal de ses ressources. Le correspondant, qu’il travaille sur le territoire français ou à l’étranger, est un journaliste professionnel s’il perçoit des rémunérations fixes et remplit les conditions prévues au premier alinéa. »
Rien d’étonnant à ce que les devoirs des journalistes définis par la Charte de Munich ne soient pas pris en compte. Parmi les devoirs des journalistes : « Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui de publicitaire ou de propagandiste. » Le décret limitant les aides aux médias employant des journalistes dits professionnels a été pris pour votre bien. Il devrait empêcher les aides à des titres vidés de leur rédaction pour publier des contenus non journalistiques, essentiellement publicitaires. De la même façon l’instruction à la maison (sans masque) a été interdite pour nous protéger des écoles coraniques (terroristes, bien sûr).

Le SNJ enrage contre les vrais journalistes !

Le Syndicat national des journalistes a déploré que FranceSoir participe à « la diffusion de fausses informations et de thèses complotistes » et reçoive des aides sans les avoir méritées. Le ministère de la Culture regrette mais « la preuve a été apportée de la présence de deux journalistes permanents et quatre pigistes ». FranceSoir a, de son côté, précisé ne toucher « aucune aide à la presse », ce que le ministère de la Culture a d’ailleurs confirmé. Le SNJ aurait mieux fait de se taire.
Les journalistes encartés— à ne pas confondre avec celle qu’on appelait au XIXe siècle les encartées et qui concurrençaient les demi-mondaines — sont donc les premiers à :
1. Enfreindre la charte de Munich,
2. Se goinfrer de subventions et de salaires très coquets (sauf les petites mains, c’est bien normal),
3. Tenter de supprimer par la censure algorithmique et économique ceux qui ne pensent pas comme leurs employeurs.

Encore une fois, bravo les journalistes !

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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