Macron, Castex, AstraZeneca : à qui se fier ?

mise à jour le 24/03/21

Aie confiance

Dimanche 14 mars 2021, Jean Castex s’exprime sur le vaccin AstraZeneca : « À ce stade, il faut avoir confiance dans ce vaccin et se faire vacciner, je le dis de la façon la plus solennelle, sinon on aura des retards dans la vaccination, les Françaises et Français seront moins protégés et la crise sanitaire durera longtemps. On n’a pas suspendu parce que nous ne disposons pas, au contraire, d’éléments qui nous conduisent en France à suspendre cette vaccination. »

Lundi 15 mars, Emmanuel Macron annonce suspendre l’administration de de vaccin, dans l’attente de l’avis de l’Agence européenne des médicaments. « Il faut faire confiance à nos autorités sanitaires » pour savoir s’il faut faire confiance à AstraZeneca. Mais, faut-il faire confiance à l’AEM ? Et puis les duétistes Castex et Macron faisaient confiance au vaccin. Et tout d’un coup plus du tout, quoique… On ne s’y retrouve plus !

Le lourd passé d’AstraZeneca : 1,148 milliard d’amendes

Faut-il faire confiance à une entreprise qui a été condamnée pour abus de position dominante en 2012Pourquoi pas ? Et si on additionne les condamnations pour fraude, pots-de-vin, corruption, violation de la protection des consommateurs, etc., aboutissant à 1 148 775 284 € d’amende ?
Allez, c’est le passé. AstraZeneca a payé et on peut à présent lui faire confiance. Eh bien non, car le  présent le rattrape.

Un lourd présent : magouilles boursières et autres

Ses actionnaires ont fait confiance à AstraZeneca. Ils s’en sont mordu les doigts. Des achats d’actions artificiellement élevés, suivis d’une baisse rapide due à la méfiance des acheteurs, leur ont fait penser à de la spéculation pas trop légale. Les actionnaires, sentant l’embrouille et leurs dollars s’envoler, lancent une action collective le 26 janvier 2021 à New York. Un mois après la campagne de vaccination en France. On pouvait y réfléchir à deux fois, mais non, il y a urgence. Faisons confiance.

Un délit financier et moral

Les dirigeants de l’entreprise sont accusés d’avoir menti sur les essais cliniques du vaccin AZD1222. Ils ont dissimulé des problèmes, notamment une erreur de dosage. Les dirigeants savaient et se taisaient. Les investisseurs faisaient confiance. Erreurs de conception, erreurs de fabrication, les mensonges s’enchaînent. et, surtout, les effets secondaires sur les plus de 55 ans ne sont pas évalués…

L’aveuglement du ministère de la Santé : une impression de déjà vu… 

On a déjà assisté à cela avec Gilead et son Remdesivir que l’Union européenne savait inutile et même dangereux, mais qui a quand même été acheté et distribué dans nos hôpitaux en France. L’hydroxychloroquine non, c’est une substance toxique (le ministère de la Santé s’en aperçoit au bout de 70 ans d’utilisation). Le Remdesivir, lui, se voit offrir une autorisation temporaire d’utilisation par l’Agence nationale de sécurité du médicament. Jusqu’à ce que la vérité soit trop évidente et les citoyens trop méfiants, moins confiants…

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2

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