Selon Amundi, le produit intérieur brut (PIB) de la Russie devrait progresser de 1,5 % en 2024 et de 2 % en 2025. Des chiffres qui contrastent fortement avec les prévisions de croissance beaucoup plus modestes pour la zone euro, évaluées respectivement à 0,5 % et 1,2 % pour les mêmes années.
M. Mortier a souligné lors de cette conférence que les grandes puissances économiques comme les États-Unis, l’Europe, le Japon et l’Australie n’ont pas réussi à sanctionner efficacement la Russie. « On peut le déplorer, mais c’est une réalité », a-t-il commenté. Il a également noté que si les sanctions ont eu un impact certain sur le gel des avoirs de certains acteurs, elles ont eu moins d’effet sur les importations et exportations russes.
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— Anonyme (@AnonymFrance) November 23, 2023
Une des stratégies adoptées par la Russie pour atténuer l’impact des sanctions a été de diversifier ses voies d’exportation. Elle a ainsi trouvé de nouveaux débouchés vers des économies majeures telles que l’Inde et la Chine, mais aussi vers des pays comme la Turquie et le Kazakhstan.
M. Mortier a souligné que malgré les conséquences directes et importantes subies par l’Europe dans le contexte de la guerre en Ukraine, les États-Unis sont restés relativement neutres. En revanche, des régions telles que la Turquie, l’Asie centrale et l’Asie dans son ensemble ont bénéficié de cette situation.
Ces perspectives de croissance de l’économie russe malgré les sanctions prouvent encore une fois l’inefficacité des mesures prises par les grandes puissances, mesures qui re retournent tel un boomerang contre les pays européens. Cela souligne également la capacité de la Russie à contourner les obstacles économiques imposés par la communauté internationale.
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