Jordan Bardella et Marion Maréchal en pèlerinage sioniste : Une soumission en plein génocide à Gaza

La convergence des hypocrisies : du FN au sionisme militant

« Vous avez le même ennemi que nous », clame Bardella depuis Jérusalem, désignant l’islamisme comme adversaire commun. Une rhétorique bien pratique pour justifier ce virage pro-Israël. Marion Maréchal, elle, se pique d’« amitié » envers un État qui bombarde Gaza. Touchant, si ce n’était l’écran de fumée d’une opération de communication éhontée.

🇮🇱🇫🇷 FLASH | « C’est important pour nous d’être là car vous avez le même ennemi que nous », lance Jordan Bardella en visite en Israël. pic.twitter.com/q2JPNkoVmi

— Cerfia (@CerfiaFR) March 26, 2025

Une gauche ulcérée, une droite complice

La gauche française n’a pas manqué de dénoncer cette mascarade. Sophia Chikirou (LFI) y voit une « soumission à Israël en plein génocide », tandis que Jadot fustige un « renversement de valeurs ». Mais où sont les condamnations fermes de la macronie et de LR ? Silence radio. Preuve que la realpolitik l’emporte sur l’éthique, même face à un massacre en direct.

Dédiabolisation ou trahison ?

Entre deux selfies devant les ruines de Nova, Bardella et Maréchal espèrent gommer l’héritage sulfureux du FN. Mais peut-on vraiment se refaire une virginité en soutenant un gouvernement israélien d’extrême droite, coupable d’apartheid, de génocide et de crimes de guerre ? La manœuvre est grossière, mais elle révèle une chose : le RN préfère le calcul électoral à la cohérence idéologique.

Est-ce que Jordan Bardella et Marion Maréchal ont eu un mot pour nos gendarmes ?

Deux gendarmes français arrêtés et molestés en Israël alors qu’ils accompagnaient le ministre Jean-Noël Barrot à Jérusalem-Est. https://t.co/Iu8eXBx7Rh

— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) March 26, 2025

Gaza, l’angle mort d’une visite indécente

Pendant ce temps, à Gaza, les bombes pleuvent, les enfants meurent, et le monde regarde ailleurs. Mais rassurez-vous : le RN a trouvé plus urgent – et plus rentable – de jouer les groupies de Netanyahou. La dédiabolisation a un prix : l’effacement de toute morale. Et visiblement, ils ont les moyens de payer.