Rebondissement dans l’affaire Farid El Haïry, accusé en 1998 du viol d’une lycéenne de 14 ans et condamné en 2003 à cinq ans de prison, dont quatre ans et deux mois avec sursis, de quoi couvrir sa période de détention provisoire. Inscrit au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles et violentes, il est alors contraint de pointer tous les ans à la gendarmerie. Quant à ses parents, ils sont condamnés à verser 17 000 euros de dommages et intérêts à la plaignante. Or, Julie D., en 2017, vingt ans après les faits, avoue avoir menti. Elle aurait en réalité été violée dans son enfance par son grand frère, contre qui elle a fini par déposer plainte. Le procureur général de Douai avait alors initié la procédure en révision. L’avocat de Farid affirme que l’enquête a été « scandaleuse et partiale » avec « une dimension raciste ». L’homme était au Maroc au moment du viol de Julie, mais la justice n’y a pas vu une preuve suffisante. Pour Farid El Haïry ce fut un calvaire : « J’avais que 17 ans. J’ai été dans l’une des pires prisons. Je vous laisse imaginer le calvaire lorsqu’on vous accuse de viol. »
🚨 URGENT – #Farid El Haïry, aujourd'hui père de 2 enfants, raconte le calvaire qu'il a vécu en prison et la manière dont le mensonge de Julie, à brisé sa vie.
Il explique également que Julie a avoué son mensonge car l'association des victimes était sur le point de la dénoncer. https://t.co/2vOLoKrrtR pic.twitter.com/O72iS1sxA2
— Tajmaât (@Tajmaat_Service) December 8, 2022
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