L’Equateur a rendu obligatoire la vaccination des plus de cinq ans le 23 décembre. Une première mondiale. Même le Tadjikistan et le Turkménistan ont limité l’obligation aux adultes. Les décisions vont vite. La semaine dernière le pass vaccinal a été rendu obligatoire pour aller à des manifestations publiques, accéder aux centres commerciaux, restaurants, cinémas ou théâtres dont elle a réduit la jauge d’accueil à 50 %. Les restrictions ne servent pas à diminuer les risques pour la santé, puisque la mortalité est quasiment inexistante (voir graphique), mais à pousser l’injection des produits Pfizer et Sinovac. Une forme autoritaire de marketing pour faire consommer ce dont nul n’a besoin. Certes un pic décès apparaît sur le graphique au 22 juillet. Est-ce un hasard ? cela correspond à l’état d’urgence décrété au moment de la révolte des prisonniers. En tout cas tous ces décès sont catalogués morts du covid.
La justification officielle est l’augmentation des infections et de la circulation des nouveaux variants, et qu’importe s’ils ne font pas plus de mal qu’un gros rhume. Les 69 % d’Equatoriens complètement vaccinés ne suffisent plus car 4 % seulement (900 000 personnes) ont demandé une troisième dose. Il faut la fourguer cette satanée troisième dose. C’est le cadeau de Noël à Bill Gates, Albert Bourla et aux discrets actionnaires de Vanguard et BlackRock, mais ce n’est pas que ça.
Vaccination à tout-va contre prêts géants
La décision de vacciner adultes et enfants a été prise pour que l’argent du FMI soit débloqué (800 millions de dollars sur un accord de 6,5 milliards de dollars en 27 mois) : il faut « rendre les vaccins de plus en plus disponibles » selon le Fonds, auto-qualifié d’expert en épidémiologie. Les apports financiers du FMI lui ont permis d’imposer la destruction du secteur public. Entre autres mesures :
– réduction des vacances des fonctionnaires de 30 à 15 jours par an,
– les employés d’entreprises publiques devront « donner » à l’Etat un jour de salaire par mois,
– réduction de 20% de la rémunération des employés contractuels de la fonction publique.
Que peut-on attendre quand un banquier — Guillermo Lasso — est à la tête d’un pays ?
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.