Entretien exclusif avec Me Virginie de Araújo-Recchia et la psychologue Ariane Bilheran

Livre de Me Virginie de Araujo-Recchia sur Bookelis : PROTÉGER LES MINEURS DE L’IDÉOLOGIE TOTALITAIRE. « Education sexuelle » et changement de mœurs. 

« Nous sommes confrontés à une perversion de la vie publique que nous sommes tous en train de constater. » « Le confinement forcé est une mesure antidémocratique qui a infiltré notre corpus juridique de la même manière que, entre-guillemets,  « l’éducation à la sexualité » est une effraction à notre corpus juridique. » Virginie de Araujo-Recchia

Maitre Virginie de Araujo-Recchia a étudié les rapports et les débats parlementaires, les finances, les textes juridiques internationaux, les fondateurs et lobbying autour de cette volonté d’éducation sexuelle chez les enfants. Si les mœurs en terme de protection de l’enfance changent, et notamment quant à leur sexualisation par cette nouvelle norme, alors les magistrats et la justice vont aller dans ce sens, il n’y a alors plus de remparts.

« Pour des enfants qui ont déjà subi ces cours d’éducations sexuels avec des troubles psychiques par la suite, on voit bien qu’il n’y a pas de réponse ni de réaction de la part du Ministère de l’éducation. » Virginie de Araujo-Recchia

Certains livres, faits sous forme de bandes dessinées, sont clairement répréhensibles pénalement en regard des images sexuelles explicites. Aussi, c’est bien indiqué sur les débats parlementaires qu’il n’est pas prévu par la loi que les enseignants fassent ces cours d’éducation à la sexualité, on parle uniquement d’intervenants extérieurs. C’est pour favoriser les lobbys et aussi pour shunter les enseignants qui, ces derniers, connaissent les enfants et leurs psychisme.

Le législateur lors de la rédaction de ce texte, vise à la réduction de l’autorité des parents en citant qu’ils n’en sont pas capables. Il y a un glissement de l’autorité parentale, de la vie privée et familiale vers les entités comme l’OMS, les lobbys et son idéologie totalitaire. En 1976, la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) disait qu’il n’était pas question d’exalter la sexualité chez les enfants, qu’il fallait maintenir son équilibre psychique et qu’en aucun les états n’ont le droit à travers l’éducation à l’école d’endoctriner les enfants.

Aujourd’hui nous avons une sexualisation des enfants dès la naissance, c’est clairement une idéologie, c’est contraire au texte de la CEDH, malgré tout, c’est intégré dans les corpus juridiques.

« Selon le Ministère de la Justice, en 2021 nous avons 11000 plaintes pour viol sur mineurs et 700 condamnations. 70% des plaintes sont classées sans suite et seules 6% des plaintes aboutissent à une condamnation pour viol. Est-ce qu’il n’y a pas plus urgent avant de commencer à s’improviser à faire des expérimentations sur les enfants ?

Comme par exemple :
. de réformer les institutions judiciaires
. de former les adultes aux signalements, à la détection des traumatismes

Est-ce que les institutions de protection des enfants fonctionnement bien ? Non ! Et ça, ça fait des années que c’est dénoncer par les professionnels de l’enfance. Je voudrais rappeler que l’enfant n’est pas en capacité de se protéger, il en revient aux adultes aux professionnelles autour de l’enfance de le faire. Dans les textes de l’OMS, il est bien question d’une matrice d’enseignement avec des habilités que l’enfant doit acquérir en matière de sexualité. C’est tout sauf de la protection des mineurs, c’est de l’abus sexuel des mineurs.

Il s’agit d’une initiation sexuelle douce, exactement la technique que l’on retrouve chez les profils pédophiles expliquée par les experts psychologues dans le domaine. Aujourd’hui, les professionnels autour de l’enfance, qui subissent des campagnes diffamatoires et de calomnies odieuses, sont mis à la sortie pour que soit mis à la place des personnes formées à l’idéologie de l’OMS. »
Ariane Bilheran

« Dans le débats parlementaires, à aucun moment n’est intervenu un expert intègre et indépendant pour remettre en questions ces textes autour de la sexualité des enfants. Quand nous avons des adultes en milieu scolaire qui expliquent aux enfants quelles sont les positions sexuelles à privilégier, c’est extrêmement grave en matière de mœurs ! Dans le code pénal, on parle bien d’atteinte à la moralité du mineur et c’est ce qui est en train de se passer, les dérives sont incroyables ! »
Virginie de Araujo-Recchia

Aussi, puisqu’il n’y a pas de hasard mais toujours une suite d’évènements, Martine Bouillon, magistrate en 1997, prévenait de la dérive autour des enfants et du pédo-satanisme dans le milieu parisien. Cette magistrate a été mise au placard, aujourd’hui des victimes et rescapées de ces violences extrêmes s’expriment… Le pouvoir en place annonce que les réseaux pédophiles n’existent pas en répliquant que ce ne sont que des prédateurs isolés alors que des vidéos sur ces actes criminels existent.

Qui les réalisent ?

Qui les regardent ?

A partir de ces questions, il ne peut pas s’agir d’actes isolés. Dans ces textes censés protéger les enfants, il y a une normalisation des enfants et la sexualité, cela discrédite les critères d’experts pédopsychologues qui tirent la sonnette d’alarme depuis des années.

« Un individu conscient et debout est plus dangereux pour le pouvoir que 10.000 individus endormis et soumis. »
Mahatma Gandhi