L’avocate Virginie Araujo-Recchia, qui a eu le malheur de défendre un client, a été arrêtée. Une rafle a été organisée au petit matin à son domicile. Les journalistes mainstream n’ont pas hésité à jeter à la vindicte populaire le nom de l’avocate, la présentant comme une sorte de néonazi-terroriste-complotiste.
Ces propos ne plaisent évidemment pas à celui qui partage sa vie, Sébastien Recchia, qui a réagi (voir vidéo ci-dessous) ce dimanche 27 mars sur son compte Instagram : « Virginie est ma femme — pour ceux qui ne le savent pas. Elle a été raflée à notre domicile mardi dernier et conduite dans les locaux de la DGSI, placée en garde à vue pendant soixante heures, dans des conditions humiliantes et injustes. » Très énervé par la façon dont l’affaire a été traitée dans les journaux, Sébastien ne passe pas par quatre chemins pour exprimer tout le bien qu’il pense de ces journalistes : « Ce que vous avez pu lire dans les torchons, appelés “journaux”, qui ne servent même pas de papier hygiénique et à ce titre je voulais m’adresser aux crevures de journalopes qui ont osé associer le nom de ma femme à des termes comme néonazi ou encore terroriste. »
Des accusations extrêmement graves où la présomption d’innocence disparaît sous le flot d’insultes. Sébastien rappelle que cela ne restera pas lettre morte et qu’il y aura des suites. « Comme des hyènes, vous vous êtes empressés de jeter son nom à la vindicte populaire, oubliant toute déontologie et la présomption d’innocence. Je rappelle donc à ces ignares de journalopes que ma femme n’est que l’avocate d’une des personnes citées dans le dossier. »
Beaucoup moins réactifs pour trouver la prostituée derrière l’affaire du Lancet, les journalistes sont en revanche au taquet et à l’unisson pour écraser une avocate qui fait son travail d’avocate. « Vous êtes évidemment à l’image de ce que vous faites depuis plusieurs années maintenant. Un manque absolu d’honneur, de dignité, de déontologie, et vous seriez prêts à vendre père et mère pour faire vos papiers sordides. »
Le Média en 4-4-2