Religion

De la paralysie à la Grâce : L’incroyable histoire d’Agnès Sasagawa, décédée le 15 août 2024

Agnès Sasagawa Katsuko, née en 1931 au sein d'une famille traditionnelle japonaise, a vécu une vie marquée par des épreuves physiques et spirituelles exceptionnelles. À 19 ans, une opération de l'appendicite ratée la laisse paralysée, nécessitant 20 interventions chirurgicales supplémentaires. C'est au contact d'une infirmière qu'elle découvre le catholicisme et demande à recevoir le baptême, marquant le début d'un parcours de foi profond et transformateur.

mise à jour le 19/08/24

Agnès Sasagawa : une vie marquée par des miracles et une foi inébranlable, jusqu’à son dernier souffle.

Article publié sur le site du Salon Beige.

Agnès Sasagawa Katsuko est née en 1931 dans une famille traditionnelle japonaise. A 19 ans, elle se retrouva paralysée à cause d’une opération ratée de l’appendicite qui entraînera 20 autres interventions chirurgicales. Au contact d’une infirmière, elle découvre alors le catholicisme et demande à recevoir le baptême.

En 1956, son état s’aggrave et elle tombe dans le coma. Des religieuses envoient alors de l’eau de Lourdes. Lorsqu’on lui en fait avaler quelques gouttes, elle reprend connaissance et sa paralysie disparaît progressivement. Dès lors, elle devient catéchiste dans sa paroisse.

Malgré sa surdité presque complète depuis ses problèmes de santé, elle intègre en 1969 l’institut des Servantes de l’Eucharistie au couvent d’Akita, un institut séculier dans lequel on peut mener une vie consacrée tout en restant présent dans le monde. C’est Mgr Itô lui-même, conseiller d’Agnès, qui a fondé cet institut séculier.

Agnès est chargée d’assurer la garde de l’Eglise de Myôko. Elle enseigne également le catéchisme. Mais le vendredi 16 mars 1973, elle devient soudain totalement sourde. Elle apprend alors à lire sur les lèvres de ses interlocuteurs. Cependant, trop fatiguée et handicapée pour continuer une vie active dans l’Église de Myôkô, elle est admise à venir habiter au couvent de Yuzawadaï, dans un lieu retiré et tranquille. Elle y arrive le 12 mai 1973, accueillie par les cinq religieuses de la communauté. C’est là que Notre Dame, dès le mois suivant, délivre son message au monde et que la statue de Notre Dame de tous les peuples verse des larmes à 101 reprises.

Sœur Agnès guérit partiellement de sa surdité le 13 octobre 1974 puis totalement le 30 mai 1982. Plus tard elle est victime d’une paralysie qui la laisse grabataire, mais elle reste « dans une paix profonde ». Elle décède le 15 août 2024.

Voici les trois Messages de « Notre-Dame d’Akita » dans ses Apparitions au Japon de 1973 à 1981 et dont la statue représentant la Très Sainte Vierge Marie pleurera 101 fois du 4 janvier 1975 au 15 septembre 1981. Ses Apparitions et ses Lacrymations ont été reconnues officiellement à Pâques en 1984 par Mgr Jean Itô, Évêque de Niigata et témoin de quatre de ces Lacrymations, et approuvées par le Pape Benoît XVI en Juin 1988 comme « fiable et digne de foi »

Le 12 juin 1973, entrant dans la Chapelle de la Communauté, Sœur Agnès (Katsuko Sasagawa) est frappée de voir un rayonnement extraordinaire émaner du Tabernacle ; les deux jours suivants, un phénomène semblable se reproduit, à ses seuls yeux, et elle n’en parle qu’à sa Supérieure. Sœur Agnès reçoit ensuite un Stigmate sanglant à la main gauche, qui ne disparaîtra définitivement qu’en septembre 1973.


Les trois Messages de « Notre-Dame d’Akita » :

– Le premier Message du 6 juillet 1973 de Notre Dame d’Akita fut un appel à la prière et au sacrifice pour la gloire du Père et le salut des âmes : la Sainte Vierge s’adresse à Sœur Agnès sur le ton de la confidence, la statue de la chapelle, tout de bois qu’elle soit, s’enquiert de la santé de « sa petite novice », lui demande de prier pour le Pape, les Évêques et les Prêtres, et lui promet la guérison de sa surdité, qui se produira en effet neuf ans plus tard. Une plaie qui saigne est apparu sur la main droite de la statue en bois de Notre-Dame d’Akita dans la Chapelle. D’autres jours, le Visage de la statue de Marie saignait : « Cet écoulement de sang est significatif, il sera versé pour la conversion des hommes et en réparation des péchés. La dévotion au Sacré-Cœur ajoutée à la dévotion au Précieux Sang ».

– Le deuxième Message du 3 août 1973 de Notre Dame d’Akita a été pour la prière, la pénitence et de courageux sacrifices pour adoucir la colère du Père : la Sainte Vierge demande des consolateurs pour son Fils, qui fassent réparation dans une vie pauvre et humble ; « sans trop vous attacher à la forme, soyez fidèles et fervents à la prière pour consoler le Maître ». « Ces trois clous sont la pauvreté, la chasteté et l’obéissance ; le fondement est l’obéissance ». À compter du 20 Septembre 1973, la statue de Notre Dame d’Akita a commencé à transpirer de la Face aux Pieds. Des larmes commencèrent à couler sur le Visage. En outre, une odeur très agréable était ressentie dans la Chapelle. Cela s’est produit plusieurs fois en présence d’autres, y compris de l’Évêque, Mgr Jean Itô, Évêque de Niigata. En tout, Notre Dame d’Akita pleura un total de 101 fois.

– Le troisième Message du 13 octobre 1973 de Notre Dame d’Akita : « Comme Je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Le survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les Évêques et les Prêtres. Le travail du diable s’infiltrera même dans l’Église de manière que l’on verra des Cardinaux s’opposer à des Cardinaux, et des Evêques contre d’autres Evêques. Les Prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs Confrères. L’Église et les autels seront saccagés. L’Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux Prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. « Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux ». « Parle avec courage à ton supérieur, il saura encourager chacune d’entre vous à prier et à accomplir des œuvres de réparation ». Une seule arme : le Rosaire !

A partir de ce moment commence une série de diverses manifestations surnaturelles : songes prémonitoires, attaques du démon, altérations variées de la statue de la Sainte Vierge d’Akita. Celle-ci pleurera 101 fois du 4 janvier 1975 au 15 septembre 1981.

En 1988, le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, conforte Mgr Jean Shojiro Ito dans sa décision en reconnaissant officiellement les évènements d’Akita comme authentiques, ainsi que les messages « donnés par la Vierge ».

Chères lectrices, chers lecteurs,

Soyez acteur du changement en soutenant un journalisme véritablement indépendant et de qualité en vous abonnant à notre média financé par les dons de personnes comme vous.

Accédez à des contenus exclusifs
et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous

partagez cet article !

Pas encore de commentaire sur "De la paralysie à la Grâce : L’incroyable histoire d’Agnès Sasagawa, décédée le 15 août 2024"

Laisser un commentaire

Newsletter

La Boutique du 4-4-2

Religion

Accédez à des contenus exclusifs et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous

Accédez à des contenus exclusifs et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous

Accédez à des contenus exclusifs et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous