Paroles :
Et c’est reparti pour une semaine. Ça semble toujours la même rengaine.
Qu’on soit au boulot, au lycée, pôle emploi, université.
Toujours ce cycle qui recommence, le chrono qui mène la danse.
Je me sens un peu comme Bill Muray, un jour sans fin, en pleine conscience.
Certains se réveillent sous la douche et d’autres ont besoin d’une cartouche
De café qu’ils se mettent en bouche immobiles comme de vieilles souches.
Certains branchés sur le 220, bondissent du lit déjà sereins
Avec un petit côté Tigrou qui fait te sentir coco lapin.
Pas la forêt des rêves bleus.
Pas vraiment le temps de rêvasser quand on est sortis de son pieu.
Parfois faudrait espérer mieux.
Pour se donner de l’impulsion et rendre le quotidien heureux.
Devenir Yes man, dire oui à tout.
Simplement se permettre de croire pour se donner un peu d’espoir.
Une pause Forest Gump et c’est tout.
Juste prendre le temps, quelques minutes pour se raconter des histoires.
C’est la course aux obligations, une liste de tâches, un puit sans fond
Un petit côté jean Alesi, A fond A fond A fond A fond.
C’est le travail qui t’accapare, c’est la chenille qui redémarre
On se suit à la queue leuleu sur les routes ou sur les trottoirs.
Et c’est toujours la même sonate, une vie en mode automate
Tu as un doute suit la ligne droite, tu t’en écartes t’es un primate
Toujours les mêmes qui se lèvent tôt, toujours les mêmes qui rentrent tard
Certains au bord du dépôt et d’autres sur la ligne de départ.
Heureusement on peut se divertir, s’échapper pour ne pas subir.
Eviter la monotonie, voir le quotidien s’embellir.
Pour ça à chacun sa méthode, pour certains c’est de faire des prods
Pour d’autres c’est la salle de sport ou se mater des épisodes.
Y a les fana du bricolage pour qui rien ne semble impossible
Ils se promènent dans une maison, ne voient que des choses perfectibles
Y a les mécanos en puissance, peu importe le nombre de roues
Toujours à respirer l’essence et à resserrer des écrous
Une dédicace aux bénévoles sans qui les associations
S’raient surement beaucoup moins nombreuses, bien que vitales à la nation
Pas besoin d’sappeler Timberlake, pour comprendre la valeur du temps
Offrir le sien qui est compté prouve la valeur de ses gens
Ce sont des Monique des Jean-Pierre membres du Secours populaire
Ce sont des Tarik, des Kader qui s’investissent pour tous nos frères
Il n’y a pas plus beau moyen pour se sortir du quotidien
Pour s’évader de la routine, simplement se faire du bien.
Je n’oublie pas tous les promeneurs, les coureurs ou les randonneurs.
A la recherche de champignons ou tout simplement du bonheur.
J’en place une pour tous les cyclistes qui pensent que la route est une piste
A trois de front, c’est vrai je peste mais la performance je respecte.
Y a les gamers sans frontières dédicace à la petite Esther
Les fesses vissées au canapé et qui la victoire espère
Y a les puristes de la sieste toujours prêts à lâcher du lest
Assis ou bien allongé capables d’oublier tout le reste.
Pas la forêt des rêves bleus.
Pas vraiment le temps de rêvasser quand on est sortis de son pieu.
Parfois faudrait espérer mieux.
Pour se donner de l’impulsion et rendre le quotidien heureux.
Devenir Yes man, dire oui à tout.
Simplement se permettre de croire pour se donner un peu d’espoir.
Une pause Forest Gump et c’est tout.
Juste prendre le temps, quelques minutes pour se raconter des histoires.
Pas la forêt des rêves bleus.
Parfois faudrait espérer mieux.
Devenir Yes man, dire oui à tout.
Une pause Forest Gump et c’est tout.
Me concernant tout est prétexte pour prendre un max de plaisir
Epicurien depuis tout petit, je me refuse de grandir.
J’ai développé le bon réflexe, celui de me prémunir.
Pas de télé, pas de radio, pas de journaux pour m’abrutir.
Je me contente de petites choses, petites douceur, de petits riens
Un écureuil, un arc-en-ciel, ma fille à qui je tiens la main.
J’essaie de voir la vie en rose, sachant que court est le chemin
Autant croire que la vie est belle, de ceux qu’on aime prendre soin.