
Un profil ambigu dans un paysage politique déliquescent
Alors que le centrisme s’enlise dans son impuissance et que ni Jean-Luc Mélenchon ni Marine Le Pen ne parviennent à incarner une solution convaincante, certains voient en Villepin une figure de recours. Bourgeois libéral, certes, mais doté d’une stature internationale et d’une certaine forme de panache, il pourrait, selon Alain Soral, redorer le blason d’une Ve République en perte de légitimité.
Ses qualités sont indéniables : son opposition à la guerre en Irak en 2003 lui a valu une respectabilité durable, tout comme ses prises de position en faveur des Palestiniens, qui lui ont attiré des sympathies à gauche. Pourtant, son parcours politique reste marqué par une certaine frilosité. Rare sont les occasions où il a fait preuve d’un courage véritablement disruptif.
Les limites d’un possible recours
Mais c’est surtout son incompréhension des dynamiques populaires contemporaines qui interroge. Son opposition à Donald Trump révèle une forme de déconnexion. Espérer un « réveil du peuple contre Trump » est la preuve qu’il a raté quelques épisodes… De même, son absence de fermeté sur certains enjeux sociétaux, comme la question LGBT, en fait un candidat peu susceptible de séduire les franges les plus critiques du système.
Au sommaire de cette quarante-et-unième fournée :
00:27 : – La pauvreté
02:36 : – José Antonio Primo de Rivera
05:48 : – Morts israéliens du 7 Octobre
08:15 : – Jacques Ellul
13:15 : – Dominique de Villepin
17:10 : – Les addictions
20:06 : – Les pervers narcissiques
21:34 : – L’Algérie française, les généraux Massu et Aussaresses
28:31 : – Soral, combien de légions ?
34:08 : – Pierre Bénichou
.
Pas encore de commentaire sur "Alain Soral décrypte Villepin, le moins pire des présidentiables : Ses qualités, défauts et zones d’ombre"