
Un emprunt forcé ? Une épargne forcée ? Non, juste une idée forcée
Alain Minc, dans sa grande générosité, suggère un « emprunt forcé » pour les contribuables payant l’impôt sur le revenu. Selon lui, il ne s’agit pas d’une augmentation d’impôts, mais d’une « épargne forcée ». Une subtilité sémantique qui ne trompera personne : les Français devront prêter la moitié de leur IRPP à l’État, avec promesse de remboursement dans cinq ans. Une mesure qui, bien sûr, ne concernera pas Minc, dont les revenus semblent échapper à ces considérations terre-à-terre.
Des jours fériés en moins ? Pourquoi pas, mais pas pour lui
Si l’emprunt forcé ne vous séduit pas, Minc a une autre idée : supprimer quatre jours fériés. Une mesure « impactante », selon ses termes, pour que les Français « sentent » la crise. Là encore, on imagine mal l’essayiste renoncer à ses vacances ou à ses weekends prolongés. Mais après tout, ce sont les autres qui doivent faire des efforts, non ?
Doit-on suivre les conseils d’Alain Minc ?
En tant qu’homme d’affaires, il a été condamné à 6 millions d’amende pour des manœuvres frauduleuses ayant fait perdre 800 millions d’euros à Carlo De Benedetti qu’il conseillait. Doit-on lire les ouvrages de celui qui a été condamné à 15 000 euros d’amende pour plagiat dans Spinoza, un roman juif, « inspiré » par Spinoza, le masque de la sagesse de Patrick Rödel. Il a aussi été condamné à 100 000 euros d’amende pour avoir 47 fois copié le livre de Pascale Froment René Bousquet, dans son livre sur Jean Moulin, L’homme aux deux visages.
Et si Alain Minc le voyou, le plagiaire, le menteur, le voleur, se prenait deux ou trois coups lui cassant les dents, lui déboitant la mâchoire avec une finition aux pénaltys dans la tête, croyez vous qu’il serait impacté et constaterait la crise voire un changement de paradigme dans la société?