
Plusieurs députés ont interpellé François Bayrou sur ce sujet lors de la séance de questions au gouvernement, mercredi 12 février : « D’après Médiapart, vous avez menti. Vous avez menti hier devant cette assemblée en prétendant ne pas connaître des crimes commis sur les enfants de l’établissement Notre-Dame de Bétharram. »
Médiapart a publié dans la foulée un nouvel article dans lequel un juge d’instruction prétend avoir mis au courant l’actuel Premier ministre de toutes ces agressions sexuelles…
François Bayrou va rencontrer Alain Esquerre, le porte-parole du collectif des victimes, samedi 15 février, à la mairie de Pau.
À Pau, François Bayrou a dit avoir commandé en 1996 et reçu un rapport d’inspection sur des violences à Bétharram, mais « Pour les sévices sexuels, je n’en avais jamais entendu parler ». Une plainte pour viol avait été déposée en 1998. François Bayrou n’était plus ministre de l’Éducation nationale. Il n’était que député-maire. Il ne savait rien de rien.
En pleine campagne électorale municipale, lors du conseil municipal du vendredi 10 juillet 2020, Bayrou avait fait voter l’achat, pour la modique somme de 1,1 million d’euros, d’une partie des locaux de la maison Saint-Michel, 101, avenue Trespoey, appartenant à Bétharram. À visionner là (de 1.18.31 à 1.23.15). « Ce sera un lieu de beauté, de calme et de solidarité accueillant des femmes en danger », s’était-il alors réjoui. Promesse électorale car aucun accueil pour femmes n’existe à cette adresse. En tout cas Bayrou soutenait alors financièrement la congrégation sans la moindre réticence. D’aucuns diraient sans la moindre décence.
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