Le contexte historique, développé par Vladimir Poutine dans son discours, est celui du coup d’État de Maiden de 2014, des massacres par les troupes nazies en Géorgie, des accords de Minsk sur le respect des minorités jamais appliqués, du développement des bases de l’OTAN vers l’Est malgré les accords de 1997 et, chose encore moins médiatisée, de la fermeture du canal approvisionnant en eau la Crimée. À présent les populations russophones vont être reconnues dans leurs droits administratifs et culturels, la Crimée pourra bénéficier de l’eau du Dniepr — fleuve de l’Europe de l’Est—, les États-Unis seront remis à leur juste niveau dans le rapport des forces mondial et les nazis devront abandonner tout espoir d’épuration ethnique.