Tariq Ramadan, âgé de 60 ans, a été acquitté par un tribunal suisse dans une affaire de viol. Il était jugé pour le viol présumé d’une femme en 2008 dans une chambre d’hôtel à Genève. Tariq Ramadan a toujours défendu l’idée d’une relation consentie.
Pendant les trois jours d’audience, la défense avait assuré qu’il n’y avait pas de preuves scientifiques dans ce dossier. A l’issue du procès, le tribunal a estimé qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments matériels pour emporter son intime conviction.
La présomption d’innocence est un principe fondamental du droit pénal. Dans cette affaire, Tariq Ramadan a été trainé dans la boue alors qu’il était totalement innocent. L’acquittement de Tariq Ramadan montre l’importance de respecter ce principe et de ne pas préjuger de la culpabilité d’une personne avant que la justice ne se prononce. Sur Twitter, Fabrice Di Vizio dira : « C’est là la raison pour laquelle j’avais fustigé l’attitude de ceux qui piétinent la présomption d’innocence. »
— Nabila ASMANE (@AsmaneNabila) May 24, 2023
Nous mettons à la disposition de nos lecteurs un témoignage de premier ordre d’Alain Soral datant de 2018 concernant l’affaire Ramadan, qui prend tout son sens aujourd’hui :
Le Média en 4-4-2.