Réduction de la population : L’OMS préconise l’avortement à tous les stades de la grossesse

mise à jour le 09/06/22

L’OMS prend des décisions plus politiques que scientifiques ou même tout simplement médicales. Ses dernières préconisations sur l’avortement sans limite de date de grossesse en sont un exemple parmi d’autres… Le 25 novembre 2020, l’OMS affirmait qu’il ne fallait pas pratiquer d’avortement à n’importe quelle étape de la grossesse : « L’avortement est sans risque lorsqu’il est pratiqué selon une méthode recommandée par l’OMS, adaptée à la durée de la grossesse ».


Pourtant, le 9 mars 2022, tout en la noyant dans un flot de préconisations, l’OMS opère une volte-face : « les lignes directrices recommandent de supprimer les obstacles politiques à l’avortement sécurisé qui ne sont pas justifiés d’un point de vue médical, tels que […] les limites quant au moment de la grossesse où l’avortement peut être pratiqué ».

Selon une étude finlandaise publiée dans l’Acta Obstet Gynecol Scand du 3 mars 2020, après un avortement tardif, les grossesses suivantes comportent des risques de naissance prématurée et de poids à la naissance faible.

Conclusion de l’étude : il faut que les femmes puissent avorter le plus tôt possible, si elles veulent avoir des enfants par la suite.

Malgré ses propres déclarations et l’avis de scientifiques, l’OMS souhaite quand même autoriser l’avortement quel que soit le mois de grossesse, jusqu’au dernier mois, car les limites « ce sont des obstacles politiques et non médicaux ». Prenons cette déclaration à l’envers : l’interdiction d’avortements tardifs ne ferait-elle pas partie « des obstacles médicaux et non politiques » ?

En effet, dans le cadre d’une « politique » de réduction de la population, des avortements tardifs provoquant des fausses couches lors des grossesses suivantes, peuvent prendre le relais des vaccins boudés par les pays pauvres. C’est en tout cas une piste pour l’OMS et tous les partisans de la réduction de la population. Et puis on ne peut pas tabler uniquement sur la famine pour freiner la démographie en Afrique.

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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