Les plantes aussi sont racistes : 200 espèces vont changer de nom suite au congrès international de botanique

Des centaines de plantes, de champignons et d'algues se voient contraints de changer de nom d'ici 2026, suite à une décision prise lors d'un congrès international de botanique. Cette décision a été prise afin de supprimer des termes jugés racistes dans la nomenclature botanique.

mise à jour le 21/07/24

Voici une plante raciste : l’Erythrina Caffra. Elle va devoir changer de nom en 2026.

Le vote, qui s’est tenu en amont du 20e Congrès international de botanique à Madrid, a été serré avec 351 voix pour et 205 contre. Les botanistes du monde entier ont ainsi décidé de débaptiser les plantes dont le nom comporte le terme « Caffra », un terme péjoratif utilisé pour désigner les personnes noires, notamment pendant la période de l’apartheid en Afrique du Sud.

C’est ainsi que l’Erythrina Caffra deviendra l’Erythrina Affra, la Protea Caffra sera rebaptisée Protea Affra, et la Dovyalis Caffra sera désormais connue sous le nom de Dovyalis Affra. Cette initiative, proposée par Gideon Smith et Estrela Figueiredo de l’université Nelson Mandela en Afrique du Sud, vise à faire commencer les dérivés par « afr » afin de reconnaître leur origine africaine.

Cependant, cette décision ne fait pas l’unanimité et suscite des débats parmi les botanistes. Certains s’interrogent sur la pertinence de modifier des noms établis de longue date, craignant que cela ne complique la nomenclature botanique et ne crée des confusions dans d’autres domaines.

Il est important de se demander si cette décision pourrait être perçue comme une forme de révision de l’histoire. Certains estiment qu’il existe des problèmes plus urgents à résoudre et craignent que cette démarche ne contribue à un effacement de certains aspects de l’histoire et de la culture.

En 2024, nous observons une tendance à reconsidérer des éléments historiques, scientifiques et culturels à travers le prisme de la lutte contre le racisme. Si certains voient cela comme une volonté d’effacer ce qui est jugé politiquement incorrect, d’autres y voient une démarche nécessaire pour construire une société plus inclusive et respectueuse.

Pour nuancer cette perspective, rappelons qu’en France, il existait des bonbons appelés « Têtes de nègre », représentant le visage d’un homme noir d’Afrique avec un nez largement épaté. Cette dénomination et l’image associée étaient considérées comme offensantes. La décision de renommer ces bonbons a été largement saluée, même si elle a également suscité des débats.

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2 commentaires sur "Les plantes aussi sont racistes : 200 espèces vont changer de nom suite au congrès international de botanique"

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  1. La logique voudrait donc que l’on modifie les patronymes de toute personne s’appelant « Blanc », « Leblanc » , « Noir » , « Lenoir » ou de tout nom ayant un rapport quelconque à une pseudo identification racialiste . Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Je propose dans le cadre du respect de la vie animale de rebaptiser les « Lelièvre », « Lecerf » et toute la cohorte des noms offensants portant préjudice à nos petits amis à poils, plumes ou écailles .

  2. «  » »La décision de renommer ces bonbons a été largement saluée »’.
    Par QUI !? Une minorité, certainement pas en situation irrégulière sur le sol français, et appuyée par des bobos vivants dans les beaux quartiers et qui envoient leur « bobonne » africaine faire les courses chez « l’Arabe du coin » parce que, chez ces gens-là, ma bonne dame, on ne va pas se mélanger à la plèbe !

    La majorité des gens durent se taire de peur de représailles ‘’antiracistes’’ dont les méthodes sont du style des antifascistes, c’est à dire pires que celles dont ils accusent leurs potentielles victimes de perpétrer !

    Des gens d’origines des îles françaises, je n’entends jamais ces termes raciaux antiblancs ; ils viennent quasiment toujours de gens qui ne sont pas français (être français n’est pas une question de couleur de peau mais de comportement), qui ne sont dans notre pays que pour fuir le leur car, parfois, recherchés pour des crimes de toutes sortes, venus profiter des avantages exorbitants que reçoivent les immigré(e)s en arrivant et en réclamant des droits que les Français n’ont même pas, surtout parmi les plus démunis.

    Si les « têtes de nègre » ne leur plaisent pas, qu’ils aillent un peu remuer la terre des champ dans leur pays d’origine, ça leur donnera le goût de travail !

    Remarque intéressant : ces emmerdeurs ont-ils une idée du gigantesque travail qu’est d’apprendre par cœur des milliers voire des dizaines de milliers de noms latins ?

    Ce sont eux, les vrais racistes, oui ! Mais surtout des parasites pour notre pays. Uniquement capables de critiquer la FRANCE qui leur donne à bouffer mais, plus grave encore, ne participent généralement pas, par leur TRAVAIL, à l’essor économique de notre pays !

    Avec moi, ce serait vite fait : retour dans ta case et avec mon pied au cul !

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